Léo Grimhearts ( en cours )

Loki - Fairy Tail

Nom: Grimhearts Prénom(s): Léo Sexe: Masculin Particularité: Legilimens et occlumens doué et entraîné. Âge: 19 Date de naissance: 17/06 Origines : Sang-Pur Profession: Professeur de défense contre les forces du Mal / Président du Club de Duel / Directeur de la maison Gryffondor. Baguette: If et Bois de Vigne scellés magiquement. Cœur en croc de loup-garou. A la fois souple et résistante, elle fait 37.5 cm et est excellente pour les maléfices et contres-maléfices. Apparence du Patronus: Son patronus est un lion.

Il est très facile de se décrire en se regardant dans une glace, c'est donc depuis mon bureau, où un imposant miroir trône – il faudra que je pense à l'enlever – que je vous écris. Je commencerais par ce que l'on voit en premier, mon look. Contrairement aux autres sorciers, je n'ai aucun mal à passer inaperçu au milieu des Moldus, étant donné que je suis un des rares sorciers à ne pas respecter la règle tacite qui impose aux utilisateurs de sorcellerie de porter des robes. Cependant, les sorciers peuvent me reconnaître à la bague, sobre anneau de métal, que je porte à ma main droite et qui dégage des vibrations magiques discrètes mais présentes. On peut ensuite voir mon physique. Je suis quelqu'un d'assez grand ( 1 m 87 ), raisonnablement large d'épaule, ce qui me permet d'éviter les ennuis avec des Moldus ignorant qu'ils ont affaire à un sorcier. Mon corps est assez proportionné, et mes mains trouvent facilement le chemin de mes poches pendant que je marche d'une démarche calme mais assurée. On dit que j'ai des réflexes stupéfiants, mais, en fait, j'utilise, sans m'en apercevoir, la légilimencie à plein temps, ce qui me permet de connaître les intention des gens autour de moi une seconde à l'avance. Zoomons ensuite pour avoir mon visage en gros plan. On verrait alors un menton pointu, situé en-dessous d'une bouche pouvant passer d'un sourire éclatant à une moue exprimant le mécontentement rapidement. Vous trouverez au-dessus de celle-ci un nez franc, soutenant mes lunettes de soleil. Une personne avec le sens du détail remarquerait que, selon l'éclairage, elle donne à mes yeux des tentes dorées ou bleues. Enfin complétons le tableau par ma chevelure – on m'a déjà parlé de crinière – flamboyante et, il faut l'avouer, bien fournie.

Notre sujet est un homme à l'esprit compliqué, aussi allons nous décomposer notre analyse en plusieurs « couches ». La première couche est la personnalité apparente, la face ouverte de Léo. Ainsi donc, lors d'une première rencontre, vous verrez un homme extraverti, enjoué, rieur et prêt à participer à toutes les activités qu'on lui propose, pour peu qu'elle ne soit pas « malsaine ». Quelqu'un le connaissant un peu mieux verra qu'il a des zones d'ombre, beaucoup diront que cela lui donne une pointe supplémentaire de charisme, mais ce sont déjà les signes de faiblesses. Nous trouverons ses faiblesses dans un couche prochaine, mais ce n'est pas la suivante. En fait, la suivante repose sur sa philosophie, qui, je pense peut être résumé par : « Ne comptez pas sur moi pour me contenter de vivre », il en découle de multiples aspects de sa personnalités. Quelqu'un le connaissant depuis quelques années, aura appris que, comme tout homme, Léo n'est pas parfait, il y a aussi des choses qui le blessent, qui l'énervent ou qui le touchent profondément, bien qu'il ait l'intelligence de ne le montrer qu'en de rares occasions, il lui arrive de les montrer. Tout ce que nous avons vu là repose sur plusieurs choses, tout d'abord, ses valeurs, ses principes, et ensuite, son histoire, qui, comme nous tous, l'a façonné. Nous trouverons ensuite le « cœur », son lui-intérieur, ce qu'il était déjà lors de sa naissance, le seul endroit où on peut affirmer qu'il n'y a pas de « gris », de compromis. Il n'y a ici qu'une seule chose, c'est quelqu'un de foncièrement bon.

Chapitre I : Mon Dieu ! Qu'est ce que tu as encore fait ?!

Notre histoire débute dans un petit village, réputé pour être le lieu de naissances de 3 mythes de la sorcellerie … Godric's Hollow. Quelque part, dans une maison tout à fait charmante, un miracle banal vient de se produire, la naissance d'un nouvel homme qui hurlait de toute la force de ses poumons. ( Il est paradoxal que l'être humain doive, dès le début de son existence, crier pour survivre ). Cet enfant se nommerait Léo, Léo Grimhearts.

5 ans plus tard

« Ne fais pas ca ! »

Les jouets tombèrent au sol, à nouveau inanimé, tandis que leur jeune manipulateur baissait les yeux, intimidé par la réprimande de sa mère qui venait de monter dans sa chambre, énervée par les jouets qui flottaient un peu partout dans la maison.

« Ah ! Vivement ton départ pour Poudlard … »

Le vocabulaire du gamin n'était pas très varié, et il aurait mieux fait d'apprendre autre chose, mais il avait déjà l'intuition que ce nom serait très important pour lui, aussi ne put-il s'empêcher de répéter.

« Poudlard ? »
« Exactement ! Au moins, tu auras appris quelque chose »

Puis, elle s'en alla, avant de revenir les bras chargés de jouets.

« Et ne t'avise plus de faire ça. »

Et c'est sur cette phrase qu'elle sortit de la chambre, sachant très bien qu'il recommencerait dans la demi heure.

Encore 3 ans plus tard

« Maman ! Maman ! Je veux aller à Poudlard ! »
« Je t’ai déjà dit que tu y irais le jour de tes 11 ans ! »
« Mais c'est dans longtemps ! »

C'est alors que le père du garçon intervint.

« Voyons … 3 ans, ce n'est pas long. »

Voyant l'air boudeur et mécontent de son fils, il se dit qu'il devrait ajouter quelque chose.

« Tiens, je te promets que je t’achèterais un hibou quand tu recevras ta lettre ... »
« Vraiment ? »
« Vraiment »

Le jeune homme embrassa son père pour le remercier et fila dans sa chambre à l'étage, heureux à la perspective d'avoir son propre hibou. Il avait totalement oublié son mécontentement d'il y a 5 minutes, mais se disait toujours que 3 ans, c'était long.

Et vinrent les 3 dernières années

Le hibou volait à travers les nuages, le poids à sa patte ne le gênait nullement, et il regardait les lueurs des villes en dessous de lui. Le voyage dura un bon moment jusqu'à ce qu'il atteigne le village portant le nom d'un des illustres fondateurs de Poudlard, l'école d'où il venait. Il entra dans la maison qu'il cherchait par la fenêtre ouverte et se posa, à 5 h 02 du matin, sur la table de la cuisine, attendant que quelqu'un se réveille. Cela arriva à 5 h 58, quand la mère du destinataire de la lettre entra dans la petite pièce. Elle eut un sourire en voyant le hibou tenant une lettre, car elle en connaissait déjà à la fois le contenu, et le destinataire. Peu de temps après, son fils descendit prendre son petit déjeuner, il se contenta d'un « Bonjour », n'étant pas encore tout à fait réveillé. Quand il eut fini, elle se décida à lui annoncer :

« Tu as du courrier. »
« Ah. De qui ? »
« Et bien … vu ce qu'il y était écrit … Poudlard »

Le jeune homme faillit recracher la fin de son déjeuner :

« Poudlard ?! C'est ma … ? »
« Je pense. »

Il ne put retenir un « Yes » avant de décacheter fébrilement enveloppe. Un papier y était plié, accompagné d'une liste, il le lut immédiatement :

« COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE

Cher Mr Léo Grimhearts,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Léo Grimhearts, en l'expression de nos sentiments distingués. »

L'autre papier était la liste des fournitures :

« COLLÈGE DE POUDLARD - ÉCOLE DE SORCELLERIE

Uniforme


Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
1) Trois robes de travail (noires), modèle normal
2) Un chapeau pointu (noir)
3) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
4) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.

La liste des manuels

Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boîte de fioles en verre ou cristal
1 télescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI. »

Quand son père descendit, il ne lui laissa même pas le temps de dire bonjour avant de lui annoncer la nouvelle, ce à quoi il répondit :

« C'est merveilleux ! Nous irons sur le chemin de traverse cet après-midi ».

La matinée se passa donc dans une excitation fébrile pour l'écolier en herbe, ce qui amusait grandement ses parents. Il avala son déjeuner en vitesse, et ses parents avaient à peine finis qu'il était déjà prêt. C'est avec un soupir que son père lui dit :

« Bon, on y va ? »


Chapitre II : A travers le Chemin de Traverse

Ils avaient beau être des sorciers, c'est dans une voiture parfaitement normale qu'ils se rendirent à Londres. Ils s’arrêtèrent sur un parking non loin de la rue qu'ils cherchaient, puis firent le reste du trajet jusqu'au Chaudron Baveur à pied. Léo ne le vit pas tout de suite, il était si minuscule et banal qu'il arrivait à passer inaperçu même avec la foule de gens étranges qui avaient du y passer. En entrant, son père salua le barman d'un :

« Salut, Tom ! »
« Salut, tu as amené ton fils aujourd'hui ? »
« Il vient de recevoir la lettre de Poudlard. »
« Et bien, ça grandit vite ! »

Léo était assez gêné qu'un homme qui lui était tout à fait inconnu lui parle comme si il le connaissait, et il voulait se dépêcher, il pressa donc assez discrètement son père et ils se hâtèrent vers l'arrière-cour. Léo ne comprenait pas bien en quoi aller ici les emmèneraient au Chemin de Traverse, aussi fut-il un peu étonné quand il vit le mur s'ouvrir. Cela ne sembla pas échapper à son père qui eut un sourire, mais le tact de ne rien dire. Et ils s'engagèrent dans cette rue que tout sorcier a déjà traversé. Il y régnait un grand bruit, entre les chouettes qui hululaient, les enfants qui s'extasiaient devant les derniers modèles de balais, les vendeurs qui criaient pour se faire entendre, les rires et la rumeur des conversations. Son père réussit malgré tout à se faire entendre :

« Va chercher une baguette – il lui montra la boutique de Ollivander du doigt – je vais acheter ton hibou. »

Il se sépara alors de l'unique personne qu'il connaissait pour s'engager dans l'étrange bâtiment qui lui parut d'abord vide avant qu'il remarque la petite personne qui griffonnait sur son bureau. Ne sachant pas quoi faire pour signaler sa présence, il décida de se racler la gorge, mais l'étrange petit bonhomme ne sembla pas l'entendre.

« Heu … j’ai besoin d'une baguette »
« Ah ! Et bien, approchez donc, je vais chercher quelque chose »

Il revint environ une minute après avec un coffret allongé. Puis l'ouvrit précautionneusement et en sortit une baguette qu'il tendit au jeune homme plus grand que lui. Celle ci eut l'intéressante particularité d'enflammer un tas de papier à proximité quand il s'en saisit, le vendeur s'empressa de lui reprendre en marmonnant :

« Je ne pense pas que ce soit ca ... »

Il partit en chercher un autre, puis lui commanda d'essayer, les résultats furent tout autre. Une lueur éblouissante enveloppa le manieur et l'instrument avant de disparaître, le laissant hébété. Ce fut la voir du petit bonhomme qui le tira de cet état.

« Hum, hum … Bois d'If et de Vigne, Croc de Loup-Garou, 37,5 centimètres … »

Il termina par quelques marmonnements incompréhensible jusqu'à ce que son père arrive, paye la baguette, et ne sorte avec lui. Il remarqua alors le hibou brun aux yeux ambrés qui le regardait d'un air intéressé. Son père lui annonça alors :

« Il lui faudra un nom »

Il y avait déjà réfléchi et ne mit pas longtemps à répondre :

« Loki »
« Tu es sûr ? »
« Certain »
« Très bien ! Maintenant, direction Fleury & Bott, ah … il te faudra beaucoup de livres cette année … après on ira chercher tes robes, ton chaudron et le reste … »
« D'accord ! »
« Dépêchons-nous, avec un peu de chance, ta mère aura fait de la tarte aux pommes pour le dessert ! ».

Ils allèrent donc à la librairie magique y récupérer la montagne de livres dont il aurait besoin pour cette première année. Il espérait sincèrement qu'il en aurait moins l'année prochaine car … c'était lourd. Ils sortirent et se dirigèrent vers l'autre côté de la rue, où étaient exposés les derniers modèles couteux de chaudron. Il se demanda alors qui irait acheter un chaudron 100 Gallions ? Le sien en valait 10. Ils se dirigèrent alors, bien chargée, vers une boutique d'habits pour sorciers, où, la encore, les derniers modèles atteignaient des prix exorbitants, alors que les robes qu'il devait acheter étaient à un prix raisonnable. Ils passèrent encore un peu de temps à chercher sans succès à chercher un télescope et une balance, avant de les trouver tout deux dans un magasin particulièrement étrange, où le plafond, magique, montrait le ciel de la nuit dernière, où passaient quelques nuages qui projetaient d'étranges ombres sur le sol. Ils se dépécherent d'en sortir, puis repassèrent chez Tom, qui n'eut pas, cette fois, le temps de leur parler puisqu'il était occupé à servir à un sorcier, l'air grincheux, de généreuses portions de Bierreaubeurre. C'est donc sans encombres qu'ils regagnèrent la voiture, où ils avaient au préalable jeté un sortilège d'agrandissement pour pouvoir y mettre toutes leurs nouvelles acquisitions, puis rentrèrent chez eux … Le 1er Septembre approchait.

Chapitre III : King's Cross : Voie 9-3/4 …

7 h 58 … on entendait un respiration calme dans la pièce où un rayon de soleil pointait timidement entre les volets entrouverts. Un fatras inimaginable s'étendait sur le sol, dans un coin, un grosse valise, remplie, était prête pour un long voyage, sur le côté droit, on pouvait trouver un lit, face à une armoire où ne restaient que quelques babioles, inintéressantes ou cassées, qui s'accumulaient dans un lit de poussière. 7 h 59 … On pouvait sentir qu'un moment important était sur le point de se dérouler, la chambre était étrangement silencieuse, le calme avant la tempête, dans la cuisine, l'horloge, infatigable, égrainait les secondes séparant le calme de la tourmente. 5 … 4 … 3 … 2 … 1 … La porte s’ouvrit à la volée, une furie nommée Léo passa et emporta sa malle, que sa mère transporta à l'aide d'un sortilège mineur dans le coffre de la voiture, agrandie pour l'occasion. La petite famille monta alors en voiture, le moteur démarra, direction Londres. Peu de temps après, ils étaient devant la gare de King's Cross, il y régnait un certaine effervescence, comme toujours, mais aujourd'hui était un jour spécial. En effet, des gens tous plus étranges les uns que les autres, souvent des familles entières, entraient, puis longeaient la séparation entre les voix 9 et 10 avant de disparaître au détour d'une arcade. La famille Grimhearts ne fit pas exception et se retrouva sur un quai étrange, un panneau indiquait « Voie 9-3/4 ». Devant eux se tenaient un train, le train pour lequel ce quai avait été cré, il ne passait ici que deux fois par an, mais était tout de même très importants pour des milliers de gens : Le Poudlard Express. Il donna un coup de sifflet, qui vint s'ajouter au tumulte des voix, des sifflets et des caquètements et autres bruits étranges que faisaient les animaux. Léo s'attarda un moment.

« Au revoir, Maman. Au revoir, Papa. Vous allez me manquer »

C'est alors que les nerfs de sa mère lâchèrent et qu'elle se précipita, en pleurs, dans les bras de son fils unique, anxieuse à l'idée de le voir partir, il n'arrivait pas à comprendre ses paroles, mais il était triste de cette réaction, il aurait préféré qu'elle soit contente pour lui. Il put à peine se contenter de serrer la main de son père avant que le contrôleur ne passe pour un dernier rappel, il sauta alors dans le train, observant ses parents tandis qu'il prenait de la vitesse, jusqu'à ce que King's Cross ne soit qu'un petit point qu'il ne pouvait plus fixer. Il vit alors les élèves se diriger vers les compartiments, et en choisit un libre avant de s'y engouffrer, il fut bientôt rejoint par deux autres garçons de 1ère année et une fille. Le discours s'engagea, timidement au début, mais ils se détendirent durant le trajet, et commencèrent à nouer des liens. A un moment, un chariot chargé de marchandises passa, Léo en pris quelques unes, bien que ses moyens soit limités, et accepta de bonne grâce ce qu'un de ses nouveaux amis – qui en avaient pris plus – lui offrit. L'obscurité tomba peu à peu, si bien qu'ils ne le remarquèrent que quand il fit nuit noire. Ils se dirent alors qu'il valait mieux se changer, et enfilèrent leur robe dans lequel ils se sentirent un peu étranges. Ils virent alors le paysage défiler moins vite par la fenêtre, et aperçurent au loin les lueurs de lumières allumées, éclairant à peine une gigantesque forme sombre et indistincte. Bienvenue à Poudlard …

Chapitre IV : Répartition, hésitation, nouvelle maison …

Ils descendirent sous les cris d'une grosse voix : « Les premières années ! Par ici ! », ne sachant pas quoi faire d'autre, ils suivirent une personne qui, armée d'une lanterne, les guida jusqu'au lac, ou les attendaient des barques. Il monta avec ses compagnons de compartiment, et aussitôt, les barques se mirent en mouvement d'elles-même. Commença alors la lente traversée des eaux noires. Cela donnait l’impression de se trouver sur une des barques guidant les morts sur le fleuve Styx. Tandis qu'ils progressaient, le château se révélait de plus en plus à eux, il était immense, éclairé par les lumières des couloirs et des chambres. Léo se demanda si il fallait vraiment un bâtiment si énorme pour enseigner la magie. Il se demanda tout de suite après combien d'élèves comportait Poudlard et se rendit compte que sa première question était ridicule. Ils entrèrent dans l'école par une autre voie que les autres, et en rang, se rendirent devant d'énormes portes. On eut dit qu'elles s'ouvraient sur une cathédrale. C'est alors qu'un professeur se présenta à eux, il paraissait minuscule devant les portes. Il leurs expliqua qu'ils allaient entrer, puis seraient répartis entre les différentes maisons. Il y en avait 4 : Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle, et enfin Gryffondor. Les élèves d'une maison mangeaient, dormaient, et avaient leurs cours ensemble. Les portes à double battants entamèrent alors leur lent mouvement, elle s'ouvrait vers l'intérieur ( C'est important de le noter, cela peut empêcher de fuir si on se retrouve dos à elles ). Sur un tabouret trônait un vieux chapeau cabossé et sale, il était bizarrement recroquevillé. On appela alors Aarold Aardy, qui s’avança bravement, bien qu'il tremblait visiblement. On l'incita alors à porter le chapeau qui s'anima d'un coup, faisant bouger la tête du malheureux porteur. Le chapeau, appelé d'ailleurs « Choixpeau » ( Un jeu de mots intéressant ), l'envoya à Poufsouffle où il fut accueilli avec les honneurs. Les noms défilait, quand soudain on appela Léo Grimhearts. C'est avec une légère anxiété qu'il s’avança, sous le regard de centaines d'élèves, entre les tables. Il s'assit, puis posa le Choixpeau sur sa tête. Ce dernier sembla être plongé dans une profonde réflexion. Il marmonnait des choses à propos de Serdaigle et de Gryffondor. Finalement, il jugea bon de l'envoyer à Gryffondor, ainsi que tous ses amis de compartiment. Il se glissa entre eux, un léger sourire flottant sur les lèvres, en se disant : « C'est ici que tout commence. ». On arriva au terme de la très longue liste à l'appel de Zachary Zyavrozki, qui fut envoyé à Serdaigle. On eut droit à un discours, intéressant mais un peu trop long au goût de Léo. Puis enfin, ils purent manger. Des plats apparurent de nulle part. Il y avait de la viande de porc, de poulet, de dinde, de veau sous toutes ses formes, jambons, rôtis, brochettes, cuisses, tartare … Pour accompagner ce festival carnivore, on trouvait des légumes ordinaires comme des haricots, de la salade et des petits pois et des plus originaux comme des citrouilles, et divers légumes magiques. On pouvait boire avec cela de l'eau ou du jus de citrouille et même, de la Bierraubeurre. Le dessert arriva et avec lui, des glaces, des coulis, des fruits, des compotes, des tiramisu, des gâteaux et des soupirs de plaisir … Il y eut un autre discours, qui eut, cette fois aussi, toute l'attention de l'auditoire, avant que les préfets ne dirigent leurs groupes-maisons vers leurs dortoirs respectifs. Il suivit son groupe, guidé par deux jumeaux qui étaient tous deux devenus préfets. Ils montèrent es étages et des étages, et tous les premières années furent surpris quand ils virent les escaliers bouger. Les plus âgés leur assurèrent qu'ils s'y feraient, bien que la plupart se demandaient comment. Ils arrivèrent enfin devant le portrait d'une grosse dame qui leur demanda un mot de passe. Les préfets dirent alors d'une même voix : « Hedwige ». Léo ne savait absolument pas pourquoi le mot de passe était un mot aussi étrange, mais il se dit qu'au moins, c'était facile à retenir. Le portrait s'écarta alors, révélant un trou qui donnait sur un pièce circulaire. Elle était dans les tons de rouge et d'or. Dans le fond, deux escaliers s'élevaient en parallèle et donnaient sur d'autres portes. Ça et là, des fauteuils moelleux étaient dispersés autour de tables circulaires. Dans un coin, un feu ronronnait dans une grande cheminée. La pièce avait quelque chose de chaleureux et de convivial. Les élèves habitués se dispersèrent alors par petits groupes, s'installant dans les fauteuils autour des tables pour discuter de l'emploi du temps de cet année, ou encore de leurs vacances. Il alla voir les seuls personnes qu'il connaissait, c'est-à-dire ses compagnons de compartiment, et ils entreprirent de discuter avec d'autres premières années. Alors qu'il se faisait tard, ils montèrent dans les dortoirs, où toutes leurs affaires étaient déjà rangées dans leurs malles. Ils dormirent après avoir un peu discuté. C'était la veille du Premier Jour.

Chapitre V : 1 semaine avec des inconnus.

« Hmmm … je veux encore dormir ... »
« Dépêche toi, au pire, tu dormiras en cours ! »
« Quels cou … ? »

A ce moment très précis, Léo se souvint qu'il était à Poudlard … et il remarqua aussi qu'il avait 5 minutes pour filer dans la Grande Salle si il voulait déjeuner ce matin. Il n'était pas habitué à battre des records de vitesse, mais il arriva quand même sur le fil. Ceux qui l'avaient précédé n'avaient pas laissé grand-chose sur la table, bien qu'il ait réussi à trouver ce qu'il voulait. Il enchaînait tout de suite avec Métamorphose, il se hâta donc au cinquième étage. Il arriva environ 30 secondes avant le professeur, et c'est le souffle légèrement court qu'il pénétra la salle. Au moins, il n'était pas arrivé en retard à son premier cours. Après un discours assez long sur l'importance de la métamorphose, le cours commença, ils devaient faire pousser une bosse à une plaque de fer. Personne n'y arriva, mais il avait cru voir un mouvement l'espace d'un instant. C'est donc assez satisfait qu'il sortit de la salle pour se rendre au 3ème étage, où il avait cours de Défense contre les Forces du Mal. La aussi il eut droit à un discours, il fut plus intéressant que l'autre, mais aussi plus long, et c'est sans voir pratiqués qu'ils sortirent de la salle pour se rendre au cours de sortilège. Là, ils étudièrent un sortilège très simple, la lévitation. Mais personne ne réussit à faire voler sa plume. C'est donc sur une note amère que cette matinée se termina. Encore une fois, le repas dans la grande salle fut énorme, comme, et il allait s'en rendre compte, tout ce qui se trouvait à Poudlard. Ils enchaînèrent sur une après-midi faite de cours de potions et de botanique. Le soir venu, après le repas, il se mirent à discuter, puis firent le peu de devoirs qu'ils avaient pour le lendemain, avant de traîner dans la salle commune en discutant. Ils montèrent enfin se coucher, sans discuter cette fois. Le lendemain, il se réveilla à l'heure pour prendre un petit-déjeuner correct. La journée se passa au rythme de découvertes comme l'astronomie et la divination. La divination lui semblait être une matière étrange, voire malsaine. Comme peut-on rêver de choucroute et en déduire un amour à venir ? Franchement, il y a des fois où il vaut mieux ne pas pousser. Le seul événement notable fut une discussion intéressante autour du « Club de Duel », où il se fit la promesse de se rendre le lendemain pour « voir à quoi ça ressemblait ». Ce qu'il fit d'ailleurs, il arriva dans une grande salle, avec, comme élèment central, une table où il se voyait mal manger, il en connut l'utilité en regardant le premier Duel ( entre deux élèves de Serdaigle ). Le professeur le remarqua alors, et lui assura qu'il devrait apprendre quelques maléfices et contre-maléfices avant de pouvoir faire partie de ce club. C'est donc en se promettant un travail assidu en Défense contre les Forces du Mal qu'il s'éloigna, sous le son des maléfices et des noms de sortilèges. Le reste de la semaine se passa de manière plutôt paisible, il avait bien failli se prendre une retenue à cause de frictions entre lui et un élève de Serpentard, mais le directeur de la maison Poufsouffle était intervenu avant que ça n'aille trop loin. Ils avaient déjà sortis leurs baguettes et repassés dans leur tête leurs sorts, et c'est avec dépit qu'ils s'arrêtèrent. Il apprendrait plus tard que dans toute l'histoire de Poudlard, les Gryffondor et les Serpentard n'ont jamais pu se lier d'amitié, mais quand une grande menace ( en l'occurebce un puissant mage noir ) menacait le monde de la magie tout entier. Quand aux maisons Poufsouffle et Serdaigle, elles ont toujours su rester neutre ( sauf devant les grandes menaces citées plus haut ). La fin du derniers cours arriva comme une bénédiction, cependant … le rêve allait vite tourner au cauchemar devant la montagne énorme, que dis-je, astronomique de devoirs qui les attendaient, c'est comme ca qu'on comprend qu'il ne faut jamais remettre à demain. Il se lanca dans un devoir de potion sur les pierres de lune auquel il ne comprit rien du tout, mais dont il était sûr qu'il lui vaudrait une réprimande. Ils ne purent donc pas se reposer, et c'est sur le coup de 1 heure du matin qu'il se traina dans le dortoir, ayant tout juste la force d'avancer jusqu'à son lit pour s'y coucher.