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 [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch

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Marth Myrtle

Marth Myrtle


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MessageSujet: [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch   [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch EmptyJeu 22 Sep - 20:28


La joueuse



Fiche optimisée pour police Beyond Wonderland et Google chrome/Mozilla

    [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sanstitre2fkPrénom/Pseudo: Casper the nice ghost 'o'
    Âge: Tu veux savoir hein ?
    Où as-tu découvert le forum : A ton avis, patate !
    Note le graphisme: 8/10
    Note ta présence: 8/10
    Note ton niveau de RP: [Data_Error]
    Un dernier mot? Une suggestion : Vous devriez utiliser les balises hide pour le code règlement sur les fiches, seul le staff pourrait le lire et ça éviterait les triches, contrairement à la balise spoiler. Je vous mets un exemple en dessous. Edit Kate => Ok merci, j'ai pris note =3
    Code règlement:
    Code contexte:





The Slytherin's witch







    [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Lalalafq




      Seven


      [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre4ng
      Nom : Myrtle S.
      Prénom(s) : Marth
      Surnom(s) : Seven
      Age : On pense qu'elle a plus de 17 ans
      Origine : Sang pur
      Baguette : Bois de Rose, bois d'Amandier ; Plume de Phénix
      Patronus : Sombral
      Capacité : Fourchelangue
      Poste : Directrice









La jeune élève se promenait dans le long corridor, désert, qui n'était animé que par les seuls sons que produisaient les talons de ses chaussures d'uniforme. Sa longue chevelure noire, rutilante et bouclée, se balançait autour de ses hanches, recouvertes du pull habituel des élèves de Serpentard. Bientôt, elle arriva devant l'imposante statue de pierre qui signalait l'entrée des quartiers du Directeur de Pouddlard ; posant le pied sur la première marche de l'immense escalier pavés, la demoiselle posa ses yeux, d'un vert rare et précieux, dans ceux du Phénix et murmura quelque formule en fourchelangue ; L'instant d'après, l’ascenseur s'était mit en marche. Ce fut une jeune femme complètement différente qui en sortit, plus grande, plus élancée, plus adulte, bien qu'un léger air de famille persistait. L'un des nombreux directeurs peint, dont les toiles avaient étés mis en vrac dans un carton se leva de son siège pour aller poser une énième réaction face à leur sort, tandis que la Directrice enfilait sa paire de Lunettes tout en s'asseyant derrière son grand bureau d'ébène.



Vous êtes sur le point de rentrer dans le monde de Marth Myrtle. Mais que savez-vous au fait à propos d’elle ? Que savez-vous de la directrice de l’enceinte où vous envoyez vos enfants ? Que pouvez-vous imaginez de cet univers rocambolesque et extravagant ? De ce pays des merveilles, lieu d’exception, surprenant et prodigieux ? Pensez-vous tout connaître du monde exceptionnel et fantastique, fabuleux et formidable ? Car l’histoire dans laquelle vous allez vous plonger est bien plus que saisissante, et le chemin que vous vous apprêtez à prendre ne pourra vous amenez qu’aux termes d’un éblouissant chaos.



[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre2dd

Oubliez toutes vos certitudes à propos du monde dans lequel vous vivez.



Livre 1 : Détraqueurs



[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre1nd


La venelle était déserte. Sombre et lugubre, elle était uniquement animée par le léger sifflement aigu que produisait le vent en s’engouffrant à l’intérieur. Les pavés érodés dévoilaient un sol inégal et bosselé, recouvert d’une mousse verdâtre, sur lequel il était facile de trébucher. Et, plus l’on avançait, plus les vieilles bâtisses se rapprochaient, rendant le passage encore plus étroit. Les murs de pierre suintaient l’humidité, et les rares lanternes encore fonctionnelles, tentant d’éclairer le lieu, étaient crasseuses et ne filtraient que quelques misérables lueurs, venant s’écraser à terre, pour gésir inertes dans ce lieu désert. Errant sans but, se balançant la tête répétitivement, une silhouette abyssale s’avançait, semblant glisser sur le sol. Laissant une traînée de givre derrière elle, elle arrachait les derniers souffles de vie aux quelques végétaux sauvages qui avaient le malheur de se trouver sur son chemin. Ce qui semblait lui servir de corps n’était qu’une épaisse fumerolle d'un noir chaotique, une aura de flammes voraces, consumant l'atmosphère tout autour, avant de s’attaquer entre elles. De cette entité dépassaient deux bras squelettiques, dont les mains s’ouvraient et se refermaient, avides de nourriture, tandis que son visage cagoulé laissait s’échapper un râle insatisfait, comme s’il venait de se rendre compte de sa douloureuse famine. Bientôt, un léger bruit de pas vint perturber l’ataraxie de l’endroit, tandis qu’une frêle silhouette élancée se présentait au regard du Détraqueur damné.

La lumière du fanal central éclaira alors la jeune femme, rebondissant sur sa chevelure, rutilante et lustrée, qui se balançait dans sa nuque au gré du courant d’air gelé qui émanait de son opposant. Quelques mèches intrépides s’échappaient de cette crinière lisse, d’un noir de geais satiné de quelques reflets émeraudes, pour aller se promener élégamment autour du visage de la demoiselle, contrastant avec la couleur pâle ce dernier, sans qu’aucune d’elles ne semblaient indisposer son équilibre angélique. D’un teint nacré, perdant un peu de sa vitalité sous l’éclairage blafard qu’offrait la venelle perdue, il possédait des traits fins et harmonieux, typiques de ces visages légèrement triangulaires. Un nouveau courant d’air s’engouffra dans le passage, faisant ainsi danser l’éclairage, chavirant sur la peau lisse de la magicienne. Ses lèvres, fines et ourlées, dont la couleur rosée avait viré au bordeaux sous l’influence des bougies chétives, s’étirèrent alors dans un léger sourire confiant. Ses fins sourcils d’ébène se froncèrent, surmontant ses yeux, d’un céladon aussi vert que la porcelaine portant le même nom. Il aurait fallu l’observer plus en détail pour se douter que son œil droit, factice, était d’une matière fragile dont la couleur était légèrement plus foncée. Bientôt, un éclair rieur les traversa, avant qu’elle ne continue de s’avancer, d’un pas sûr et décidé, tandis que la chose rampait en sa direction, désireux de nourriture.

Sa cape, d’un velours de jade, recouvrait ses épaules légèrement arrondies, avant d’aller se balancer dans le vide, au rythme de la marche élégante de la demoiselle. Elle n’était maintenue que par le petit lacet noué, dont les ficelles tombantes allaient se promener sur sa poitrine légèrement arrondie, pour rencontrer un chemisier à jabot blanc, légèrement entrouvert, qui retombait doucement sur l’épais corset de cuire qui enserrait sa taille fine, pour s’arrêter à la hauteur du nombril, avant que ce ne soit une ceinture de la même matière qui prenne le relais, en tombant sur ses hanches, supportant une petite chaînette d’or, nombres de sacoches et autres bourses contenant moult objets magiques. D’autres créatures venaient de rejoindre la première, dont le gémissement s’élevait comme une plainte entre les bâtiments et se faufilait comme un frisson glacial dans les venelles aux alentours. La sorcière continua d’avancer, faisant ainsi danser les quelques jupons blancs et la toile assortie à sa cape qui recouvraient ses genoux. La petite chaîne argentée cliqueta, et libéra de l’emprise de la robe une montre à gousset, striée de quelque estampe abstraite. Bientôt, les bruits de pas produits par les bottes lacées cessèrent. Marth sortir sa main gantée de cuire de sous sa cape, dévoilant ainsi la marque de la confrérie qui était tatouée sur son avant-bras, attrapa sa baguette aux deux bois qu’étaient le bois de Rose et l’Amandier, murmura une phrase et en fit sortir une brume blanchâtre qui n’allait pas tarder à se transformer en quelque chose de beaucoup plus imposant.



Le fluide qui venait d'émaner de la baguette, devenu bleuâtre, ne tarda pas à prendre forme. Quelques instants plus tard, une assujettissante silhouette squelettique fonçait sur le damné. La mince et répugnante couche de peau qui recouvrait son ossature saillante menaçait de se déchirer à chaque mouvement, tandis que ses ailes anguleuses s'ouvrirent en un claquement sec. Sa longue crinière s'effilochait au rythme du vent, tandis que le bruit de ses sabots sur les pavés érodés résonnaient dans toute la venelle. Un hennissement rauque, qui sonnait comme une menace enragées, secoua son crâne décharné alors que l'échalas rentra en plein dans le Détraqueur, piégé dans l'impasse, trop faible pour remonter. Dans une rage désespérée, il fit chemin, inverse, pour fuir le Patronus, et se dirigea sur le groupe. Marth Myrtle plongea la main dans ses nombreux jupons, tira sur la petite chaînette qui y pendouillait, pour en ressortir une montre à gousset dorée. Elle était gravée d'une étrange rosace, dont le côté droit semblait avoir été façonné de sorte à représenter un croissant de lune. La sorcière appuya sur le détonateur droit, et le premier clapet tomba, dévoilant ainsi le coeur de l'instrument. Un autre croissant lunaire y avait été disposé, mais du côté gauche. Le cadrant en verre, qui laissait entrevoir le rouage de l'appareil, était recouvert de sept étranges symboles runiques. La demoiselle commença à balancer l'engin de droite à gauche ; eux des trois aiguilles s'étaient arrêtées sur une heure précise, et semblaient décidées à ne plus bouger, tandis que la troisième tourna bien plus vite qu'elle n'aurait dû, avant de s'arrêter sur le sixième symbole.

La sixième force, la Peur.

Au loin, le Sombral posa ses yeux perçant sur l'entité cagoulée, qui n'allait pas tarder à disparaître dans l'antre de l'outil.


[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre2dd


Triomphante, Marth referma le petit clapet de la montre argentée, et dissimula à nouveau l’appareil sous ses jupons. Un sourire en coin vint fendre son doux visage angélique, tandis qu’elle donnait l’ordre à ses troupes de continuer. Si un Détraqueur était passé par cette petite venelle, c’est qu’il devait s’être égaré. Depuis bientôt plus d’un siècle, ces créatures avaient échappé à l’emprise du gouvernement. Ce dernier avait alors mis en place des couvre-feux pour la sécurité de la population, notamment celle des Moldus, qui étaient vulnérables à ce genre d’attaques. Considérablement affaiblis, mes anciens gardiens d’Azkaban avaient prit l’habitude de se déplacer en groupe. Le bataillon d’élite dont Marth était à la tête n’était qu’un des nombreux groupes spécialisés dans la destruction des damnés. Mais contrairement aux autres, ils avaient Seven à leur tête, la montre à gousset, et son unique gardienne, Marth. Ce n’était pourtant pas la seule différence qui existait entre la Septième unité et les autres ; la demoiselle eût une pensée amère lorsque cette réflexion lui effleura l’esprit. Bien trop orgueilleuse pour la laisser paraître, elle se dépêcha de s’engouffrer dans la ruelle qui se trouvait à sa droite.

Erasmo Irving Jenkins, un jeune homme au regard sombre et au teint terreux regarda la sorcière prodige s’éloigner, en refoulant une expression de profond dégoût. Il la connaissait depuis sont entrée dans les services secrets du ministère ; elle avait alors sept ans. La plus jeune membre que l’organisation eût connue depuis des décennies. Dès ce jour là, l’enfant et le jeune homme qu’il était à l’époque s’étaient détestés. Hautaine, elle avait très vite prit conscience de son énorme potentiel, et on lui avait confié les missions les plus délicates, malgré son jeune âge. Jenkins avait, et l’était d’ailleurs toujours aujourd’hui, été dégoûté de cette confiance accordée bien trop vite à une femme instable, qui ne vivait qu’en suivant ses instincts. Le monde des sorciers devait subir chacun de ses caprices, qui n’étaient pour elle que des jeux ; ils avaient pourtant des conséquences graves, qui étaient bien difficiles à réparer. Chacune de ses mimiques, qui dévoilaient chaque jour un peu plus sa personnalité jactance et manipulatrice, qu’elle devait bien s’amuser à dissimuler sous ses airs calmes et réfléchis. La demoiselle n’avait jamais eût aucun sens des réalités, mais depuis l’an dernier, elle n’existait définitivement plus que dans son monde, dans lequel elle était le centre de tout, et se contentait de survivre dans la réalité. Et, malgré tout cela, elle était à présent reconnue dans le monde des sorciers, et tous lui prédisaient une carrière des plus fructueuses. Elle lui ressemblait trop ; trop de traits physiques en commun, trop de mimétisme dans ses expressions, trop de similitudes entre leur caractère. Elle était une imitation parfaite, au féminin, de cet homme infect, adulé de tous, son géniteur.

L’aurore suivit le chemin indiquée par l’aiguille Seven, et se précipita lui aussi dans le chemin bancal qui menait sur une autre allée. Mais Erasmo Irving Jenkins, malgré son sentiment de rejet pour la jeune Marth Myrtle, savait faire preuve d’un minimum d’objectivité dans ses opinions. Et c’était aussi le cas dans la situation actuelle. Car, oui, si aujourd’hui la descendante de Serpentard était dans le top vingt des personnes populaires, établis par la Gazette du Sorcier, il savait que ça n’avait pas toujours été le cas, et qu’elle avait été crainte. Crainte pour son talent, crainte pour ses aptitudes exceptionnelles à la divination, pour son Patronus invisible aux yeux de la plupart des personnes, et pour ses affinités fourchelangue avec ce qui avait été l’icône du plus grand mage noir du siècle. Et il se doutait, tout au fond de lui, que tuer l’homme qui était son père n’avait certainement pas dû être simple, malgré l’attitude insensible dont faisait habituellement preuve la demoiselle en public; il lui était même reconnaissant de n’avoir hésité à éliminer ce paria. Pour autant, cet atome de compassion n’enlevait rien de la terreur qu’il éprouvait pour la folie grandissante de la descendante Myrtle, ni même de la menace que représentait sa lubie de retrouver la Pierre de résurrection. Il l’avait, d’ailleurs, toujours soupçonné de vouloir cette relique pour réanimer sa défunte mère. Ce qui était bien évidemment contre-nature. Dans l’histoire, Irving n’avait pas eût tord, malgré son approche péjorative et les maigres états d’âmes qu’il avait pour les sentiments douloureux qu’il supposait que la sorcière éprouvait.

Nul ne s’était d’ailleurs aventuré jusqu’aux plus profondes abysses de son âme, celles qui recelaient toutes les chimères de Marth. Et personne n’avait pu comprendre quelle détresse animait réellement la jeune dame. Détresse qui se transformait de jour en jour en folie grandissante, malgré la grande raison et l’intelligence remarquable du prodige. Car si pour Jenkins il ne s’agissait que de caprices infantiles, il s’avérait en fait que ce n’était qu’un moyen pour la sorcière de se divertir, et de retrouver l’enfance dont elle avait été privé. Obligée de devenir très rapidement une adulte insensible à l’exécution des éléments dangereux pour l’humanité. Son talent lui avait simplement été dérobé pour une idylle digne des plus grands héros pour la couverture. Il s’agissait en réalité de dessein bien plus noirs ; et c’était d’ailleurs pour cela qu’elle avait décidé de revenir de son exile et de réintégrer les ordres du gouvernement ; retrouver les reliques de la mort, perdues il y a bientôt de cela un siècle. Un autre point sur lequel Jenkins ne s’était pas trompé concernait bel et bien son utopie envers la pierre de résurrection, bien que la raison de cette obsession restait encore obscure. Et c’était une opportunité que Marth n’avait pas refusée. Car ce que la jeune femme voulait, elle l’obtenait, peu importe les chemins par lesquels il lui fallait passer. C’était l’un des nombreux enseignements qu’elle avait tiré de son défunt maître, son oncle, ou plutôt son père, avant de lui ôter la vie.



Le nez aquilin de l'homme réclamait avidement de l'oxygène, tandis que son corps se mourrait petit à petit. C'était arrivé vite. Trop vite. Le Détraqueur avait glissé le long de la façade, descendant du toit, et lui avait sauté dessus. Le temps que Marth envoie son Patronus, et c'était trop tard. La créature n'avait pas aspiré tant d’énergie que ça, mais c'était suffisant pour lui causer des dégâts graves. Si seulement il n'y avait pas eu cette malédiction, il aurait pu s'en sortir. Mais la coupe avait été entourée d'un puissant sortilège, et en deux ans, personne n'avait pu trouver de remède. Son corps svelte était prit de convulsion, tandis que les bras de Marth se refermaient autour de lui. Son visage, blême et collant de sueur, était maculé de quelques mèches de sa chevelure sombre et grasses, tandis que ses yeux semblaient vouloir sortir de ses orbites. Son dernier souffle de vie n'allait pas tarder à sortir. La jeune femme, en sanglot, tentait tant bien que mal de s'exprimer.

Je suis désolée Erza'...Pour tout...Restes, restes ici, je trouverais une solution...J'ai cherché pendant les deux dernières années...Je ne suis pas partie pour rien...Je te promets...

Et, dans un dernier élan de compassion, qui vint effacer toute la haine qu'il avait accumulé, il lui pardonna. Il lui pardonna de l'avoir quitté, deux ans auparavant ; il avait cru qu'elle fuyait. Mais elle ne l'avait jamais fait. Il retrouva alors ses réels souvenirs, comme si toutes les modifications effectuées n'avaient jamais étés. Et tandis qu'il se perdait dans les méandres de ses nouveaux souvenirs, Marth avait saisie sa baguette, et tirait un long filament argenté de son crâne, avant de l'enfermer dans une de ses nombreuses petites fioles de verre. Parce qu'elle savait qu'il ne se réveillerait pas avant longtemps.

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Dernière édition par Marth Myrtle le Dim 15 Juil - 22:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch   [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch EmptyJeu 22 Sep - 20:29


Livre 2 : La pensine




La jeune directrice poussa un profond soupir, en balançant son corps fatigué contre l'imposant dossier en bois de son siège. Elle posa le regard sur l'un des nombreux cartons entassés au fond de la pièce, dans lesquels les différents tableaux des anciens directeurs étaient entassés les uns sur les autres, et geignaient. C'était inadmissible, disaient-ils, que d'aussi grands hommes soient traités ainsi. Il s'agissait d'un manque de respect certain de la part de cette gringalette ingrate, qui avait encore l'âge d'être scolarisée. Cette même gringalette lança alors un sort de sourdine aux portraits, ce qui eût l'effet instantané de supprimer tout ce brouhaha incessant. Cela faisait maintenant deux semaines que la magicienne avait résolu de refaire la décoration intérieure de ce bureau, trop lugubre et vieillot à son goût. Elle n'avait gardé que les meubles, qui avaient subi quelques modifications légères, quelques objets magiques et un vieux globe poussiéreux, suspendu au plafond.

Un léger courant d'air entra par la fenêtre, entre ouverte, et il se mit à tournoyer sur lui-même. Les yeux céladon de Marth se perdirent dans ce maelström de continents, tandis qu'elle repensait aux évènements récents. Le ministère, l'Ordre, la pierre de résurrection, l'exile, Irving. Tout cela n'était, et n'avait de sens qu'à cause de lui. Un sourire ironique se dessina sur le visage de la sorcière, tandis qu'elle posait son regard sur les sept petites fioles alignées face à elle. Chacunes était un fragement du Puzzle de son existence, qu'il n'était possible de comprendre sans tous les posséder. La demoiselle se leva, et attrapa la première petite fiole de cristal, avant de se diriger vers la Pensine. Elle arracha le délicat bouchon de liège d'un coup de dent, et versa le liquide bleuâtre dans le petit bassin. Il s'agissait d'un mélange des souvenirs de son père et d'un marchand itinérant. C'était un passage obligé, si elle voulait comprendre pourquoi son père avait agit ainsi, pourquoi elle avait dû effacer les souvenirs de sa famille, pourquoi l'Organisation l'avait trahie. Il fallait qu'elle revive les épisodes, un à un ; ensuite, seulement, elle serait capable de sauver Ezra en résolvant le mystère. Prenant une grande inspiration, elle se pencha dans le tourbillon de souvenir. Il le fallait.



Chapitre 1 : Le serpent et les deux mages noirs.



[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre5vd


Rory Sloan était un honnête homme de la soixantaine. Célibataire, il avait passé la plupart de sa vie à itinérer sur les routes, accumulant savoir et culture. Il s'était ensuite reconverti en marchand itinérant dans le Sud de l'Angleterre, bougeant entre les différents petits villages. On lui confiait, desfois, le rôle de coursier pour les colis magiques. Il replaçait ainsi la Poste, trop dangereuse pour ce genre de paquet. Ce jour-là, il avait été envoyé dans la demeure Myrtle, une famille de sang-pur très reconnue. Cependant, le fils aîné, Eskivur, après s'être fâché avec la branche principale de la famille, avait été rejeté. Il vivait à présent avec sa femme, Elladora, qui souffrait d'une maladie que nul médecin ne pouvait identifier, et leur très jeune fille, Marth, dans un petit manoir exilé de la société. Sa livraison effectuée, Rory accepta l'invitation de Mrs Myrtle, et prit le chemin du salon, déambulant entre les petits couloirs cosy. Ce qu'il ignorait, c'est que ce jour-là, sa malchance allait faire en sorte que ce soit le dernier de sa longue existence. Ce fut l'initiative de prendre le couloir de droite plutôt que celui de gauche qui lui valut cette mort inopinée. Malgré la séparation, Eskivur avait gardé un revenu confortable dû à son rôle important au sein du Ministère de la Magie. Tout le monde savait qu'il convoitait le poste de Ministre, malgré que ses activités restaient inconnues aux yeux de la population. Aussi, tout chez lui était d'un luxe peu commun. Et, tandis que le brave Rory admirait un Luminaire tout de cristal fait, ses oreilles surprirent une conversation, que jamais, Ô grand jamais, il n'aurait dû entendre.

- ...vous devez vous en débarrasser. Une descendante de Serpentard dans nos pattes ne peut qu’être néfaste...Surtout dans de telles circonstances.

Comme tout homme, aussi honnête qu'il puisse être, Rory fut intrigué par cette discussion. Nul ne sut jamais s'il s'agissait du nom de l'un des fondateurs de Pouddlard qui attisa sa curiosité, était-il toujours qu'il se rapprocha de la porte entre ouverte, qui devait sûrement donner sur le bureau de Myrtle. Ce dernier était devenu livide, et devait s'appuyer sur son bureau pour ne pas s'effondrer sur le sol. Son interlocuteur, de dos, était tout de noir vêtu, et arborait une longue chevelure rougeoyante. À ses pieds, un serpent de la même couleur que sa chevelure s'enroulait autour de ses jambes, sifflant quelques mots incompréhensibles à son maître. Il leva sa canne en direction du maître des lieux, et prit une fois de plus la parole sur un ton de reproche.

- Les doses de Muldoon que vous lui injectez ne sont pas suffisantes pour la tuer. Elladora représente une menace, vous le savez comme moi. Nous avons l'autre, à présent.

Derrière la porte, Rory retint une expression de dégoût. Le Muldoon était une potion obtenues à partir d'un méticuleux mélange de poisons naturels, mélangés à quelques substances animales et à du venin de serpent. Il était indétectable dans l'organisme, mais provoquait des morts cardiaques. À petite dose, le poison tuait la victime à petit feu. Et visiblement, celle victime, c'était Mrs Myrtle. Il n'en fallut pas plus à l'héroïque Mr Sloan pour se décider à aller avertir la concernée. Il fit quelques pas en arrières, sûrement trop rapidement, dans l'excitation du moment, et les lattes de bois, fragiles, grincèrent sous son poids. Secoué d'un petit sursaut, l'homme aux cheveux rubicond se précipita sur la porte et l'ouvrit d'un regard revers de main. Il posa ses yeux de glace sur le vieillards, et ordonna à son serpent de se débarrasser de lui. C'est à ce moment-là, juste avant qu'un épais brouillard s'empare de la scène, que Marth le reconnu ; il s'agissait du traître qu'elle avait autrefois connu, avec quelques années de moins. C'était lui, il n'y avait pas de doute ; le chef de l'Ordre.

La jeune magicienne n'eût pas plus le temps de scruter le visage du meurtrier et de l'homme qui était à ses côtés. Elle n'eût, d'ailleurs, pas plus le temps de comprendre où elle se trouvait, ni pourquoi son oncle se trouvait au fond de la pièce, que déjà, elle se trouvait transportée dans un tout autre endroit. Voilà qu'à présent, un salon confortable avait prit la place du couloir sombre. D'épais canapés verts, recouverts d'un épais velours émeraudes trônaient sur une moquette claire. La pièce n'était éclairée que par un large hublot, à l'extérieur duquel se trouvait une masse d'eau transpercée par les rayons du soleil. Dans la cheminée, un feu à la couleur Bouteille consumait les quelques bûches qui s'y trouvaient, tandis qu'une silhouette entrait en soulevant des rideaux translucide. Il s'agissait d'une très belle femme à la silhouette élancée et aux courts cheveux d'une teinte Sapin. Sa légère robe, d'un voile céladon, se balançait derrière elle au gré de ses pas aériens. Elle vint déposer le plateau de thé qu'elle avait entre les mains sur une petite table d'ébène. Lorsqu'elle se releva, elle se dirigea vers un petit panier que Marth n'avait alors pas remarqué jusqu'à présent, qui renfermait le corps frêle d'un enfant. Elle commença à le bercer, chantonnant alors une mélodie qui éveillait quelques vagues souvenirs chez la jeune Directrice. Au même moment, les deux hommes que Marth avait croisé quelques instants plus tôt. La suite se passa très vite. Trop vite pour que Marth comprenne. Une nouvelle fois, l'homme à la chevelure écarlate ordonna à son serpent de tuer, tandis que le second homme, livide, semblait incapable de bouger.

Quelques gouttes de liquide rubescent s'éclatèrent sur le sol, suivie du corps de la jeune femme tout entier. Vidée de ses forces, baignant dans une flaque de sang qui s'agrandissait d'instant en instant, elle savait qu'il ne lui restait que peu de temps. Elle lança un regard horrifié à son mari, avant d'utiliser ses dernières forces pour ramper en direction de l'enfant qui hurlait dans le couffin, lui jetant un dernier regard. L'homme à la longue chevelure se précipita, et arracha l'enfant au regard de la mère, mourrante, et sortit de la pièce. Il ne restait plus que le père de Marth, fixant sa femme, le regard empli de terreur. C'est alors que la jeune directrice comprit, trop tard, bien trop tard.

-Désolée...Ella... Je n'avais pas le choix...

L'homme avait prononcé ces mots avec une incommensurable difficulté, avant de se précipiter hors de la pièce. Un bruit sourd indiqua que la dénommée Elladora venait de rendre son dernier souffle de vie. Et, déjà, un brouillard blanchâtre envahissait la pièce, se faufilant par les jointures du hublot, sous les portes, par la cheminée, tandis que Marth se jetait sur le cadavre, hurlant à plein poumon. Mais c'était trop tard. Quinze ans trop tard. La jeune femme tenta d'attraper la main sans vie de sa mère, tandis que son regard gris perdait peu à peu de sa vitalité. Ses yeux n'étaient plus qu'une étendue nuageuse, tandis que son visage se faisait peu à peu consumer par la brume.


[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre3qn


Marth se retrouvait à genoux sur la moquette de son bureau, blême et couverte de sueur. Fixant le sol avec horreur, elle commençait seulement à réaliser ce qui l'attendait. Réalisant qu'elle venait d'assister à l'assassinat de sa mère, sans avoir rien pu faire, la demoiselle sentit un liquide chaud lui monter aux yeux, qu'elle réprima. Ce n'était que le commencement, si elle n'était pas suffisamment forte pour survire à cela, elle n'aurait jamais dû revenir de son exile, l'an dernier. La magicienne se releva en titubant, s'appuyant sur le rebord du petit bassin couleur sarcelle, dans lequel elle versa le contenu de la seconde fiole. C'était, cette fois-ci, un mélange de ses propres souvenirs et de ceux d'Irving ; l'épisode de son arrivée au ministère, dix ans plus tôt.

Chapitre 2 : Les feuilles volantes


[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre5yr

U n léger courant d'air frais s'engouffra dans la courte chevelure anthracite de Marth, tandis qu'elle ouvrait les yeux sur la forêt rubiconde dans laquelle elle se trouvait à présent. Elle leva la tête vers un ciel dissimulé par de nombreux arbres aux couleurs cuivrées, dont les feuilles tombaient doucement sur le sol, au gré de la danse imposée par le vent. Quelques rares rayons de soleil incarnats filtraient au travers de cette abondante forêt, pour venir gésir sur l'herbe, encore toute fraîche de rosée. La demoiselle fit quelques pas sur le tapis de fane bordeaux qui ornait la petite clairière. Tout, dans cet endroit, semblait bercé de teintes vermillion, et tout était comme dans ses souvenirs. Ou plutôt, il s'agissait de ses souvenirs. Elle se souvenait parfaitement de cette journée, mais elle était alors trop jeune pour comprendre ce qu'il c'était réellement passé. La sorcière fut tirée de ses réflexions par une silhouette enfantine qui, bouquet de Garance à la main, se faufilait entre les arbres pour prendre le petit sentier de gauche. Et, déjà, la brume se faisait apercevoir au loin.

Contrainte de la suivre, Marth suivi le même chemin qu'elle avait suivi, un paquet d'années plus tôt. Après quelques instants de marche, elle dû se faufiler dans un étroit passage de pierre, avant de se retrouver face à un long fleuve de plusieurs mètres de large, entourés de nombreux arbres. L'enfant posa son bouquet à terre, et s'assit sur la rive. La jeune directrice se souvenait parfaitement de ce lieu. Elle avait prit conscience de sa différence très tôt, et n'avais jamais été suffisamment idiote pour utiliser ses dons devant les autres. Elle avait alors prit l'habitude de venir ici, dans ce lieu méconnu de tous, pour s'entraîner. L'enfant ferma les yeux, et tendis ses bras devant elle. Bientôt, les moult feuilles cinabre décollèrent toutes du sol sur lequel elles reposaient, tandis que celles qui étaient encore accrochés aux branches se décollèrent. Quelques instants plus tard, toutes se rejoignirent dans un seul et même flot rubicond qui se mit à tourbillonner dans les airs, dans une valse endiablée avec les souffles d'Eole, avant d'aller se déposer doucement sur la rivière en mouvement. A présent, les rayons lumineux du jour pouvaient éclairer le lieu, tandis qu'un nouveau cours d'eau rubescent égayait l'endroit. A l'époque, alors que les enfants de son âge s'amusaient avec des activités ludiques, des jeux en groupe ou des chasses aux lézards, Marth usait de ce qu'elle considérait comme une faculté particulière. Différente, elle n'avait jamais été rejetée, mais tout le monde savait qu'elle n'était pas comme les autres. Après tout, dans le petit village qu'elle habitait, tout le monde se disait tout. Mais au fond, seuls ses parents avaient pu assister aux démonstrations de la petite fille.

-Marth ! Viens ici, Marth !

Une fine silhouette s'était faufilé entre les nombreux arbres de l'autre côté du petit passage de pierre, cherchant désespérément sa fille. Cette dernière se leva précipitamment et rejoignit sa mère en vitesse. La jeune femme fit un mouvement pour mettre sa longue chevelure écarlate derrière ses épaules, et attrapa la frêle silhouette de l'enfant, lui reprochant de ne pas avoir fini de préparer ses affaires. Elle lui avait expliqué, quelques jours plus tôt, qu'elle allait devoir aller dans une sorte d'école. C'était ce que le ministère lui avait expliqué. Mais elle lui avait assuré qu'elle pourrait revenir pendant les vacances, et que, de temps en temps, ils pourraient s'envoyer des lettres. Quelques instants plus tard, après que la brume ait transportée la spectatrice, elles se trouvaient toutes les deux dans le salon, quelques sacs entreposés près de la cheminée. Le père de Marth, un homme massif au regard d'Ambre l'avait prit sur ses genoux, lui donnant quelques recommandations, tandis qu'au loin, une voiture noire se garait dans la petite allée de terre battue devant la maisonnette. Deux magiciens en étaient sortis, avaient toqués à la porte et avaient discutés avec les parents de la petite fille, qui, dans le salon, était occupée à saluer son chat. Une dizaine de minutes plus tard, Marth, assise sur la banquette arrière, disait au revoir à ses parents, tandis qu'un homme refermait la portière sur elle. La brume effaca le décor, tandis que la jeune mère laissait échapper quelques sanglots, regardant la fillette de sept ans s'en aller pour le monde des sorciers.

La jeune Diretrice fut, une fois de plus, noyée dans l'épais brouillard de la Pensine, qui signalait un changement de décor. Et, effectivement, quelques instants plus tard, voilà qu'elle se retrouvait au beau milieu du Hall d'entrée principal du Ministère de la magie, à côté de sa version plus jeune. Cette dernière, émerveillée, balayait la pièce du regard, des étoiles plein les yeux, tout en suivant ses deux tuteurs. Chacun de ses petits pas résonnait dans le long couloir dallé de marbre, tandis que de chaque côté, des gens apparaissaient dans un tourbillon de flammes émeraudes, avant de rejoindre le flot de sorciers qui venaient travailler. Le long corridor dans lequel elle se trouvait donnait ensuite sur une grande pièce circulaire, et bientôt, l'épais plafond de brique en arc de voûte disparu, pour laisser place à un magnifique ciel artificiel dont la lumière se réfléchissait sur la grande fontaine centrale. De l'eau cristalline jaillit une olympienne statue animée, toute d'or constituée, qui, à l'aide de son vase, se déversait de l'eau sur sa chevelure orpiment.

L'escote rentra dans un petit ascenceur, qui descendit à toute vitesse. Lorsque le portier annonça l'étage six, ils sortirent. Ils se trouvaient à présent dans une vaste salle claire, qui n'avaient pour murs que des larges baies vitrées, qui donnaient sur un grand lac Jade. Devant eux, se trouvaient de nombreuses portes. Le plus grand de tous, Harold, un sorcier ténébreux et renfermé, se dirigea vers le numéro 657, et entra, suivi de son collègue et de la jeune Marth, toujours autant enchantée par cette excursion. Enfin, après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent dans un confortable salon. Plusieurs canapés de couleur rouge étaient disposés autour d'une table basse, tandis qu'une servante était occupée à verser du thé dans une tasse. Sur toute la facette droite, une grande bibliothèque supportait un grand nombre de livres, et de petits fauteuils permettait à ceux qui le souhaitaient de s'y installer pour lire ; dans l'ombre, une silhouette semblait s'être endormie dans la lecture de ce qui semblait être un parchemin. De l'autre côté de la pièce, de nombreux tableaux discutaient entre eux de la nouvelle venue.Le second sorcier, Rupert, un personnage silencieux et autoritaire, balaya la pièce du regard, avant d'aboyer à l'égard de l'inconnu assoupi.

-JENKINS ! DEBOUT !

Dans un sursaut exemplaire, le dénommé Jenkins se leva, et se prit les pieds dans une boîte de carton que la petite Marth n'avait jusqu'alors pas remarquée. Affalé sur le sol, moult rouleaux de parchemins étalés autour de lui, le jeune homme se releva bien vite pour obéir aux ordres de son supérieur, qui, malheureusement pour lui, n'avait pas l'air content de le trouver endormis plutôt qu'assidus à la tâche.

- C'EST COMME ÇA QU'ON TRIE LES DOSSIERS ?!!

L'Aurore continua de blâmer l'adolescent terrifié, l'attrapant par le col en lui promettant une sacrée raclée si le travail qu'il avait à faire n'était pas finie avant l'arrivée de Monsieur le directeur, et, à en voir la tête de sa victime, c'était presque impossible. Marth, amusée, contemplait la scène, avant que les deux ne soient interrompus par un bruit de porte qui s'ouvrait. Un grand homme en costume brun venait d'entrer. Le visage mince, le port de tête noble, une longue chevelure d'un vert argenté lui tombait élégamment sur les épaules. L'homme posa ses yeux céladon sur les chamailleurs, avant qu'un large sourire n'illumine son visage, et, tapant dans ses mains, il s'adressa à ses interlocuteurs d'un ton enjoué.

- Allons, messieurs, calmons-nous. Je suis certain que ce travail peut attendre, d'autant plus qu'aujourd'hui, nous avons une invitée.

Il avait terminé sa phrase en posant ses yeux sur la fillette, qui le regardait d'un air interrogateur. Mais déjà, l'épaisse brume blanche de la pensine revenait effacer la scène.


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De retour à Pouddlard, dans son bureau, Marth se dirigea vers la troisième fiole. Elle renfermait cette-fois-ci un mélange de ses propres souvenirs. Les deux fils clairs qui s'entremêlaient renfermaient l'épisode de la Salle du Temps, qui avait été particulièrement marquant. La jeune femme se remémora ce qu'avait été sa vie avant ça ; le Ministère la trouvait trop jeune pour aller sur le terrain, à l'époque, malgré ses remarquables aptitudes pour la magie pour une enfant de son âge. Jenkins, du haut de ses dix ans, était bien plus maladroit qu'elle, bien qu'il fit déjà parti de ce groupe d'élite à l'époque. Orphelin, son oncle, Rupert, avait jugé qu'il était suffisamment doué pour travailler avec lui. Marth avait alors passé la plupart de son temps libre avec lui. Le travail qu'on lui avait confié durant ces quelques mois était du niveau d'un élève de première année à Pouddlard, mais il était alors hors de question de l'envoyer sur le terrain. Tandis que le liquide mémorial coulait dans la petite Pensine, les images commençaient à prendre forme et la sorcière ne tarda pas à tomber dans ce tourbillon temporel une fois de plus.


Dernière édition par Marth Myrtle le Sam 21 Juil - 22:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch   [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch EmptyJeu 22 Sep - 20:29

Chapitre 3 : La jeune fille aux cheveux d'or et la montre enchantee



[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre1uo


Assise dans un grand fauteuil vert au milieu du grand Hall qu'abritait le sixième étage, Marth profitait de la claire lumière qui filtrait à travers les grandes baies vitrées pour étudier l'un des nombreux livres sur lesquelles elle devait travailler. "Sortilèges divers et variés de la vie courante" par Miranda Karkharoff se révélait particulièrement amusant. À l'aide d'une vieille baguette que son oncle - le Directeur - lui avait prêté. Elle avait, jusqu'à présent, testé le sortilège de Sonorus, pour faire porter sa voix, de Tarentallegra, pour obliger une femme de ménage à danser sans pouvoir s'arrêter, et la jeune apprentie venait de faire disparaître une petite console en bois à l'aide de la formule Evanesco. Restait à trouver comment le faire revenir. La petite fille fut interrompue dans sa recherche par un bruit sourd, puis des cris de fureur. Quelques instants plus tard, ce fut un enfant blond et rondouillet qui entra brusquement dans la pièce circulaire. Pas plus haut que trois pommes, le visage maculé de moult tâches de rousseurs, le diablotin se jeta sur la grande vitre pour observer le grand lac, ses petits yeux écartés pleins d'étoiles. Juste après lui, ce fut Erza qui entra en trombe pour attraper le blondinet, qui, dans un éclat de rire, se dirigeait vers l'ascenseur, traversant la jeune Diretrice qui assistait à la scène. Marth, qui comprit tout de suite qu'il fallait l'arrêter avant de se faire distancer, prit sa baguette en regardant son manuel :

- Jarenodus !

Mais, plutôt que de toucher la cible, l'éclair rose s'enroula autour des jambes de Jenkins, qui formèrent un nœud avant de le faire s'effondrer à terre. Dans un flot d'excuses confuse, la sorcière entreprit la recherche du sortilège inverse, et, le temps de le trouver, le fugitif avait prit le chemin du neuvième étage.

- Il faut l’attraper avant qu’il n’entre dedans ! S’il lui arrive quelque chose, je suis mort ! s’écria l’adolescent, visiblement déséspéré.

Dans un élan de compassion, la fillette aux cheveux verts pétrole lança l'appel de l'ascenseur d'à côté, et, attrapant son ami par le col de sa cape, se précipita à l'intérieur, suivie de sa version adulte. Et, quelques minutes plus tard, le petit groupe débarquait au Département des Mystères. Balayant l'endroit du regard, ils se mirent à la recherche de l'enfant. Ce dernier venait d'entrer dans la salle n°7. Erasmo stoppa net, le teint livide, ses yeux Amarante fixant la porte avec horreur. Il se jeta sur la serrure, et tenta de l'ouvrir ; l'effort fut vain, car la porte venait de se verouiller. Sa camarade, plus vive d'esprit, lui ordonna de se pousser, avant de pointer sa baguette sur la poignée.

- Alohomora !

Après un déclic sourd, la porte s'ouvrit dans un long grincement. Sans plus y réfléchir, la sorcière s'y précipita, suivie de la gérante de Pouddlard, tandis que la salle se verrouillait à nouveau. Erza resta coincé à l'extérieur ; il n'avait aucune baguette, et il lui était impossible d'entrer. La seule chose qui lui restait à faire était d'aller chercher Mr. Myrtle, avant que la salle du temps ne commette quelque chose d'irréparable.
L'endroit était noir, sans aucune lumière. La respiration lente, Marth fit quelques pas. À sa grande surprise, elle n'avait pas l'impression de marcher, mais plutôt de...flotter. Elle ne ressentait pas son poids s'appuyer sur ses chevilles, puis sur ses pieds, et n'avait l'impression d'avoir une quelconque matière sous ces derniers. La pièce était silencieuse ; à tel point que la petite fille n'entendait que les lourds battements de son cœur, qui résonnaient dans l'infini de la pièce. Continuant de progresser lentement dans ce décor des plus abyssaux. La demoiselle se retourna, et, à sa grande surprise, l’entrée venait de disparaître. Elle déglutit avant de continuer à avancer.

-Petit ?


Tenta timidement Marth. Aucune réponse. Et ce fût comme cela pendant plusieurs secondes, avant qu'au loin, une lueur ambrée n’apparaisse. Ce ne fut d'abord qu'un point dans l'obscurité, avant que ça ne commencer à s'amplifier, comme si le point s'approchait, se transformant peu à peu en silhouette humaine. Bientôt, une jeune fille se présentait à l'intruse, la fixant de son regard ocre. Elle avait une magnifique, longue et rutilante chevelure. Il s’agissait d’une magnifique et vaste étendue, coiffée vers l’arrière et qui tombait le plus gracieusement qui soit se balancer dans le vide, le long de son dos. Il arrivait cependant que quelques mèches intrépides, plus courte que le reste de ses cheveux chatoyants, s’échappaient du groupe, pour venir se promener élégamment autour des épaules de la demoiselle, avant de tomber avec élégance à ses pieds, dans une marrée d’ondulations lumineuses. Cette crinière lisse, d’une teinte or lustrée aux moult reflets vénitiens, ne fait que ressortir le teint de nacre de son visage. Ce dernier possédait les traits fins et harmonieux, typiques des figures légèrement triangulaires. Ses lèvres ourlées s’ouvrirent dans un sourire, et, soulevant son grand chapeau, posant ses yeux d’Ambre sur la petite fille, elle prit la parole.

- Si tu veux sortir d’ici, il faudra passer par la porte.


Marth ne comprit d’abord pas bien ; elle n’avait entendu qu’un sifflement grossier. Mais, quelques instants plus tard, ce sifflement avait prit un sens, et à force de se le répéter, elle finit par comprendre le sens de cette phrase. La jeune directrice, qui observait la scène de loin, se rappela soudain que c’était la première fois qu’elle avait entendu le fourchelangue depuis sept ans. La jeune fille aux cheveux d'or brandit une grosse clef qu'elle portait autour du cou, et fit signe à son interlocutrice de se retourner. La petite fille se retourna, et vit que la porte avait à nouveau apparu. Mais l'enfant n'eût pas plus le temps de rêvasser, car déjà, au sol, se creusait une immense fosse qui l'attira en elle. La chute lui paru longue, extrêmement longue, jusqu'à ce qu'elle rebondisse brutalement sur ce qui semblait être un trampoline. Projetée dans les airs, elle se retrouva face à un gigantesque oeil blanc, strié de spirales noires. Il cligna, et Marth entendit une voix dans sa tête lui dire de se retourner. Une immense spirale, semblable à celle de l'oeil se dirigea tout droit vers elle avant de piéger ses jambes pour l'attirer en son centre. L'enfant pointa sa baguette en direction du centre et hurla une formule, avant d'être à nouveau éjectée dans les airs. Le décor était à présent devenu blanc, et d'immenses bras noirs et velu se dirigèrent vers sa frêle silhouette pour l'emprisonner. Prisonnière de ces griffes monstrueuses, Marth, armée de sa baguette, continuait d'envoyer des éclairs rouges dans tous les sens, jusqu'à toucher ses assaillants. Se rétamant à terre, elle pouvait enfin faire venir la clé en or jusqu'à elle. Il ne lui restait plus qu'à courir vers la porte, enfoncer la clef dans la serrure et...

Courant à travers le dédale des nombreux couloirs du Ministère, Erasmo "Erza" Irving Jenkins cherchait désespérément Monsieur le Directeur, alias Amos Myrtle. Il fallait qu'il se dépêche, autrement Marth et l'enfant ne s'en sortiraient pas. La salle du temps ne s'attaquait qu'aux enfants, impuissants et sans baguettes. Elle s'ouvrait uniquement pour les accueillir en son sein, avant de se verrouiller. Il était impossible alors, pour un adulte, de l'ouvrir, même avec des sortilèges spécifiques. Mais Erza gardait secrètement l'espoir que le Directeur du département de Recherches pourrait lui venir en aide. Il ne pouvait en être autrement. C'était sa faute, et uniquement sa faute, si la Fille aux cheveux d'or avait emprisonnée son amie et l'enfant dont il était le tuteur. Il appuya pour la troisième fois consécutive sur le bouton d'appel du second ascenseur de l'étage, qui ne venait toujours pas. Résigné, l'adolescent prit les escaliers ; il lui restait trois étages à descendre. Après avoir descendu les marches quatre à quatre, il finit par arriver dans la grande pièce circulaire du sixième étage, qui était bondée de monde. Bousculant les personnes qui se trouvaient sur son passage, Jenkins pu, enfin, entrer dans le bon couloir et ouvrir en catastrophe la porte du petit bureau de la direction. Essouflé, il tomba à genoux, avant de regarder Myrtle, qui semblait visiblement désarçonné.

Un sentiment d'horreur empli la petite fille. Ce n'était pas possible. Ce n'était décidément pas possible ! Jamais, Ô grand jamais elle n'avait vu ça ! Comment pouvait-elle se retrouver à nouveau au milieu de la pièce, redevenue noire, alors qu'il y a quelques instants à peine, elle était sur le point de sortir ? Une nouvelle main chimérique venait de l'attraper, l'étouffant petit à petit. Sur un vieil arbre mort et desséché, la Jeune fille aux cheveux d'or, assise sur une branche, regardait la scène d'un air amusé. Mais pour Marth, il était hors de question de mourir maintenant, sans avoir même récupéré le petit garçon perdu.

Amos Myrtle était un grand sorcier. Prodige, il avait lui aussi hérité de dons exceptionnels dès son plus jeune âge. Pourtant, malgré ses pouvoirs, il eût beau essayer d'ouvrir la porte de la Salle du temps, il n'y avait rien à faire. Mais il était aussi connu pour ne jamais se décourager, orgueilleux qu'il était. Pointant une fois de plus sa longue baguette sur la serrure, il lança un nouveau sortilège.

- Clavilula Amonis !

Un déclic métallique se fit entendre, la poignée tourna légèrement sur elle-même, avant de revenir le plus brutalement qui soit à sa position initiale. Il retenta une seconde fois, puis une troisième fois. Rien à faire. Derrière lui, ses collègues regardaient la porte d'un air inquiet.

- Aperitum Secreatum !

Le même phénomène se produisit. L'homme, à vif, attrapa le livre suivant sur l'immense pile de grimoire qui trônait à sa droite, pour essayer une nouvelle fois de trouver une formule. Voilà bien dix minutes que lui et ses congénères tentaient d'ouvrir la porte, et sans succès. Comment cette salle pouvait être aussi résistante à la Magie ? C'était impossible, elle devait avoir une faiblesse ! C'était sûr ! Alors que tous étaient convaincus que la porte ne s'ouvriraient plus jusqu'au prochain passage d'un jeune enfant, un déclic se produisit. L'épaisse porte de bois cloutée s'ouvrit lentement, dans un long grincement strident. Durant quelques instants, personne ne bougea. Quel était le piège, se demandaient-ils. Soudain, un vent fort s'évada de la pièce, dans un brut sourd qui ressemblait au cri d'une chose qui n'avait rien d'humain. A l'intérieur de la salle, tout était silencieux. Marth, le visage et les vêtements maculé d'un liquide rubescent regardait avec rage le corps inanimé devant elle, une baguette cassée enfoncée dans la pupille de l'oeil brodé sur sa robe, qui s'enfonçait au plus profond de son dos. Alors, une aura de lumière recouvrit le cadavre, et la Jeune fille aux cheveux d'or se releva. Lorsqu'elle se retourna, elle présenta son visage souriant à la petite fille. Ses yeux s'embrumèrent, et de grosses larmes se mirent à glisser le long de ses joues roses. Un vent puissant sembla venir de nul part, faisant voleter la robe de la demoiselle, tandis que son chapeau était emporté au loin, dans le néant. Alors, ses cheveux d'or commencèrent à se transformer en milliers de pétales de roses jaunes, avant que ce ne soit son entité toute entière.

- Nous seront à présent liées. Je ne pourrais plus te quitter, et tu ne le pourra plus non plus. Tu m'as vaincue, petite Marth.


Alors, le vent emporta les fleurs au loin, jusqu'à ce qu'elles disparaissent, et ce ne fut plus qu'une montre à gousset en or qui gisait aux creux de sa paume, tandis que Marth se dépêchait de bondir dans les airs pour rattraper le corps inanimé de l'enfant disparu.


[85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch Sansre3mb

La lumière du jour éblouit la jeune Directrice, de retour dans son bureau. Après cet épisode, elle se souvenait que les dirigeants avaient vu son don d'une toute autre façon. Elle pouvait, à présent, être envoyée sur le terrain, à la recherche des ces Objets Mystérieux et Dangereux. Elle ne doutait cependant pas, au jour d'aujourd'hui, que son père avait sûrement du faire pression pour qu'on accepte d'envoyer une gamine de sept ans sur le terrains, et qu'il avait dû prendre pas mal de ces objets pour les restituer à l'Ordre. Jenkins avait eu l'autorisation de venir avec le reste de la patrouille, et la demoiselle se souvenait qu'il avait eût beaucoup de mal à cacher sa jalousie, à l'époque. Malgré cela, ils disposaient de vacances régulières, durant lesquelles Marth retournait dans sa famille adoptive.

Leur travail consistait à rechercher d'étranges objets magiques, crées ou modifiés par des Mages noirs. Ils pouvaient alors se révéler dangereux pour le sorcier Lambda, encore plus pour le Moldus. La plupart du temps, ces objets étaient divisés en plusieurs catégorie, de la D jusqu'à la A. Cette dernière était la plus dangereuse, car possédée le plus souvent par des Horcruxes. C'était une tâche difficile, et moralement, il n'était pas raisonnable de confier cela à une enfant de onze ans. Par chance, Marth n'eût, en cinq ans de travail, jamais l'occasion de croiser une de ces antiquités de groupe A. Mais ils n'étaient encore que des enfants, et tout avait bien changé depuis.

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MessageSujet: Re: [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch   [85%] Marth Myrtle, the Slytherin Witch EmptyJeu 22 Sep - 20:30

Chapitre 4 : : Citrouille, Rock et Ogden's Old Firewhisky



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Baguette à la main, la jeune femme progressait à travers la forêt. D’une nature dense, moult arbres s’y étaient installés, et leurs racines descendaient souvent jusque dans la mer, pour s’y enfoncer, comme pour allez saluer Poséidon et ses naïades. D'une couleur Opaline, cet océan, allègre et fougueux, orchestrait la danse libre qui se jouait entre les flots, accompagnés par le vent. Les houles et les vagues scélérates s'engageaient dans une virulente valse, pour défier les abysses belliqueux et finissaient par déferler sur la plage, se heurtant ainsi aux tubercules, explosant en un éclat d’écumes, brumes d’eau limpides. Lorsque l’on se risquait à rentrer au cœur de la végétation, on y croisait toutes sortes de plantes, d’arbres tordus, biscornu, offrant des cavités, ou encore d’une hauteur incroyable. Le sol était verdoyant de verdure et de fleurs et les nuances céladon, lichen, absinthe, mélèze et véronèse se mêlaient à des diverses variétés d'Adonis flammea, d'Agrostemma githago, d'Acer monspessulanum, d'Antirrhinum latifolium et encore bien d'autres végétaux floraux magiques dont les noms à rallonges devenaient imprononçables. Bientôt, la magicienne arriva à destination. Elle avait perdu ses compagnons, et, visiblement, aucun d'entre eux n'avaient retrouvés le chemin. Devant elle, l'étendue liquide dormait, tranquille, sans respirer. Elle semblait d'huile. Le vent était soudainement tombé. À l'orée du bois, venait taper contre la rive une eau douce, d'un vert lumineux, parsemée d'étoiles multicolores qui jouaient dans les rayons d’Hélios, en exhalant leurs senteurs de fin de printemps, sur laquelle flottait paisiblement quelques feuilles tombées de ces grands arbres, qui la surplombaient de toute leur olympienne présence. Et au loin, à la seule limite entre ciel et mer qu'était l'horizon, une vague silhouette de bateau se dessinait. Il voguait sur l'eau, brisant les flots azurés et s'avançant, repoussant sans cesse sa ligne d'horizon, limite entre royaume des sirènes et pays de Zeus, mariage parfait entre des flots Opaline et un ciel Azurin.

La jeune aurore entra dans le petit bassin d'eau, et avança jusqu'à ce que le liquide lui arrive à la poitrine. Rangeant sa baguette derrière son oreille, elle plongea dans la petite crique et s'enfonça dans les profondeurs abyssales que lui offrait la Mer des Antilles. Après plusieurs brassées, l'adolescente s'enfonça dans ce qui semblait être, à première vue, un trou sans fonds. Mettant ses mains contre la paroi rugueuse, elle chercha à tâtons les gravures annonçant l'entrée de la grotte. Il fallait faire vite ; elle commençait déjà à manquer d'oxygène. Soudain, ses doigts effleurèrent ce qui semblait être ce qu'elle recherchait. En y déposant son regard céladon, la demoiselle pu entrevoir une phrase ; il semblait qu'il s'agissait d'Anglais, bien que la pierre s'était considérablement effrité. Sans plus attendre, elle saisit sa baguette, et tapota la cavité. Pendant quelques secondes, il ne se passa rien. Marth, privée d'oxygène, se demanda si elle ne s'était pas tout simplement trompé d'endroit. Pourtant, le lieu était bel et bien celui qu'on lui avait indiqué, et les caractéristiques de la fosse correspondaient à la description du petit sorcier rondouillet. Paniquée, elle commença à battre des jambes pour retourner vers la surface, tandis qu'elle remarquait que celles-ci avaient été fermement agrippées par deux grands et monstrueux bras d'algues, tout droit sortide la paroi qu'elle venait d'animer à l'aide de sa baguette. Une demi-seconde plus tard, dans un grand bruit sourd, une arrivée d'air chaud sembla émerger des profondeurs de l'océan, tandis qu'un maelström chaotique se dessinait sur la surface, aspirant la sorcière contre son gré.

La chute avait été des plus brutales. Allongée sur une surface humide et gelé, la jeune fille reprenait peu à peu ses esprits, se rendant compte qu'elle était allongée sur un sol de pierre. Ou plutôt, sur un morceau de sol, puisqu'il était strié de centaines de minuscules ruisseaux étincelants, qui se dirigeaient tous vers le même bassin. Ce dernier flottait en hauteur, reniaient toutes les lois de la gravité, et ne ressemblait à rien d'autre qu'à une énorme bulle d'eau claire, à l'intérieur de laquelle scintillait un petit coffret d'argent. Marth, dont les doigts trempaient dans l'eau, effleura une autre chose qui apparaissait être faite de métal. S'agenouillant pour mieux voix de quoi il s'agissait, elle saisit ce qui semblait être une petite pièce de monnaie. La mer avait, ici aussi, usé l'objet, dont il ne restait que quelques surépaisseurs, dont une croix latine qui était encore clairement visible. Les algues avaient fait de ce petit objet leur domaine, tout comme de ses milliers d'autres semblables, qui gisaient encore dans les petits canaux. Soudain, le silence se vit perturber par un bruit de pas en raisonn=ance. La demoiselle tourna la tête juste à temps pour voir une minuscule silhouette, armée d'une hache massive, se jeter dans les airs en sa direction. Brandissant sa baguette, elle visa le Gobelin avant de répliquer à son attaque.


- Citrullus Viales !


Quelques instants plus tard, le légume atterrissait sur le sol dans un bruit sourd. Relevant son petit corps articulé de bois, la silhouette observa la nouvelle venue sans piper mot pendant quelques instants. L'individu tourna la tête sur ses bras, devenus allumettes, sur son corps, devenu planche, avant de prendre en main ce qui lui servait de tête. C'était doux, et rond. Il y avait une petite queue verte dressé sur le sommet du crane, tandis que sa bouche et ses yeux n'étaient que de vulgaires trous. La chose se tourna vers une flaque d'eau, pour regarder sa nouvelle teinte orange, avant de se retourner lentement vers la Magicienne.

-Pourquoi ais-je la désagréable impression...d'être devenu...UNE CITROUILLE?!? RENDS MOI MON APPARENCE TOUT DE SUITE, SALE PETITE GARCE !

Malheureusement pour lui, son interlocutrice éclata d'un rire sans fin. La jeune directrice, qui observait la scène depuis la Pensine, se rappelait de cette formule, qu'elle avait lue dans un livre. Elle avait ainsi transformé PumpKin - son nouvel acolyte à tête de Citrouille - à vie, sans connaître de remède secours. Le petit pantin vivant se jeta sur l'adolescente, tentant de lui arracher les cheveux, tandis que l'euphorie de cette dernière n'avait de cesse d'augmenter.Cela fut bien vite interrompu par l'arrivée d'Erza, essoufflé. Il venait d'apprendre qu'il ne fallait en aucun cas toucher aux autres objets qui jonchaient le sol, autrement la caverne s'effondrerait. Il posa ensuite son regard sur ce que Marth tenait dans sa main droite -la gauche étant occupée à tenir la Citrouille loin d'elle-. Quelques secondes plus tard, un violent séisme renversa les deux humains, tandis que l'eau de la fontaine éclata subitement, laissant tomber le coffret d'argent sur le sol. Il s'ouvrit brutalement, tandis qu'un long jaillissement de brume noir envahissait la place, menaçant de supprimer toute trace d'oxygène. Une matière visqueuse aux couleurs abyssales se matérialisa bientôt, tandis que la fumerolle enlassait les jambes des deux sorciers, et commençait ainsi à ronger le souffle de vie qui les animait. Un long murmure doucereux et incompréhensible s'éleva alors des profondeurs. Ezra fut le premier à l’entendre. [i]Je peux te donner ce que tu désires...La brume continuait à faire son chemin, noircissant les pièces argentées du ruisseaux qui commençaient à trembler dans une cacophonie infernale. Si tu fais ce que je te dis, je peux te le donner... Les yeux du jeune homme se posèrent sur la frêle silhouette qui l'accompagnait. L'argent du coffret commençait, lui aussi à s'oxyder. Ce que tu convoites...Marth savait ce qui allait se passer si elle n'agissait pas de suite ; leurs esprits allaient perdre tout repères. L'objet leur ferait milles et unes promesses qu'il ne tiendrait pas. Ils en deviendraient alors fous. Elle devait faire quelque chose, avant qu'elle ne commence à entendre le Galiric. Son regard lorgna sur sa baguette au sol, tandis qu'elle prononça quelques mots en Fourche-langue. Quelques instants plus tard, un petit serpents aux écailles Céladon rampait sur le sol, en direction du coffret argenté. La demoiselle fut aspirée dans le Maeström infernal que produisait l'objet. Ayant reprit sa forme humaine, elle était perdue au milieu d'une eau ténébreuse. A sa grande surprise, elle put respirer. Au loin, elle aperçut une sphère translucide. La jeune sorcière nagea tant bien que mal en sa direction.

A l’extérieur, la chose avait à présent prit forme humaine. C'était une longue silhouette féminine anthracite qui se tenait à présent face à Erza, toujours enchaîné, et affaiblit par les chaînes immatérielles. La chose se rapprocha doucement, entraînant avec elle son incommensurable cape de chaos. Ses longues mains, habillées de griffes, vinrent se poser sur le visage de l'adolescent. Toute son énergie négative envahit alors sa tête, qui se remplit de pensées diffuses. L'imposante chevelure de flammes mortelles de la créature vinrent entourer les deux êtres, tandis qu'un fil invisible commença à strier le jeune homme de micro-coupures, qui laissaient déjà entrevoir un liquide écarlate perlant.

LALALALA

Les stalactites du plafond commençaient déjà à s'effondrer dans de violentes projections de roches, tandis que le magicien attrapait son amie par la taille en faisant venir le coffret jusqu'à lui, avant de transplaner.De retour sur le pont du bateau Vénézuélien, envoyé par l'Ambassade d'Angleterre, les deux sorciers et la créature reprenaient tranquillement leur souffle, tandis qu'un épais brouillard blanchâtre s'emparait une fois de plus dans la scène, pour escorter la spectatrice quelques heures plus tard, à Londres. C'était la veille de Noël, et, une fois de plus, la mission avait été couronée de succès.

Dans le long corridor principal du Ministère, les foules se succédaient. Tandis que certains sortaient fêter Noël avec leur famille, ou leurs amis, certains venaient assister à la Reception donnée par le ministre. Les cheminées aux longues flammes émeraudes n'avaient de cesse de ramener du monde. Au milieu de ce troupeau, Marth et son acolyte se retrouvaient encerclés par tout un tas de sorciers et de sorcières venus les féliciter. "Votre mission a été une véritable réussite" disait l'un - "Vous avez été brillants" renréchissaient l'autre. Et parmi ce flot de congratulations et d'éloges pompeuses, Erza se sentait, pour une fois, plus utile qu'il ne l'était d'habitude. Après tout, c'était lui qui avait annulé tous les sortilèges de défense, et activé le Portoloin, afin qu'il les redirige sur le bateau Vénézuélien - et sauvé la Citrouille qui braillait en s'accrochant fermement à la jambe de la jeune sorcière. Se faufilant parmi ce troupeau grouillant, rajustant chacun la cravate de leurs costumes, ils se dirigèrent vers la Grande Salle de réception, ou l'oncle de Marth devait très certainement les attendre. Lorsqu'ils entrèrent par la grande porte de bois massif, la plupart des convives étaient déjà arrivés. L'endroit était éclairé de chandelles volantes, qui se baladaient aux quatre coins de la pièce. De grandes fenêtres, bordées de rideaux blancs, étaient disposés tout le long du mur principal, donnant sur la Nuit noir et le grand Lac derrière le Ministère. Au fond, un quatuor de musicien jouaient du violon, du violoncelle, de la contrebasse, de la flûte et du piano. Des plateaux volants offraient aux nouveaux arrivants un verre de Vins d'ortie. Le jeune homme saisit deux verres, en mit un dans les mains de Marth et en avala plusieurs gorgée, de suite imité par sa partenaire, avant que Mr. Myrtle ne se dirige vers eux. Il jeta un coup d'oeil plein de réprimandes au costume trop grand de sa nièce, empruntée à Ezra pour l'occasion, avant d'arborer un large sourire. Il arracha les deux verres d'alcool des mains de ses subordonnés, avant de les vider dans un pot de fleurs.

- Je vous félicite pour votre remarquable prestation dans la grotte de l'Hydre. Joyeux réveillon, et profitez bien de cette soirée, mes enfants.

Il s'éloigna aussi vite qu'il était apparu, laissant ainsi le trio seul. Pumpkin se remit à hurler des noms d'oiseaux à l'égard de Marth, qui, le regarde ennuyé, se demandait comment elle allait s'occuper une année de plus durant la réception. Peut-être devrait-elle réitérer le coup des Bonbons Mordants dans les salades. Ou bien celui des feux d'artifices animés - les dragons avaient rencontrés un franc succès l'an dernier, et déclenché une panique monstrueuse. Son ami, qui était occupé à s’empiffrer, se décida alors à revenir, les bras chargés de friandises.

- Et si on sortait ?


Et c'est ainsi que, quelques heures plus tard, après avoir enfermé Pumpkin dans un placard, la jeune demoiselle, vêtue d'une épaisse cape, était fermement accroché à la taille d'Ezra, qui volait sur un balais en direction du pub sorcier le plus rétro de tout Londres.


[...]


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