Les meilleures rencontres sont celles... que l'on attendait pas.

Messages : 5 Date d'inscription : 07/08/2011

Théodora soupira en regardant le chemin de traverse, son Fléreur se frottant contre ses chevilles pour se rassurer, un peu craintif face à toute cette agitation. C’est vrai, le Fléreur n’aimait pas du tout les foules. Il préférait la quiétude, le calme et la bonne senteur de poussière de la brocante. Mais il voulait toujours suivre la jeune Whately. Quoi qu’il se passe, il voulait être là pour elle parce qu’elle était du genre à se perdre souvent alors… Il sourit – un vrai sourire de chat – et la suivit quand elle s’aventura, gênée, dans la cohue générale. Des gens la bousculaient, elle et sa petite valise remplie d’effets scolaires. Elle soupira quelques fois, un peu asaillie par la chaleur…
Elle vit des sorciers de toutes les sortes et fronça les sourcils quelques fois devant des acoutrements étranges. Elle vit quelques élèves déjà en robe. Elle, elle portait sa chemise de soie blanche dans un pantalon noir à bretelles et ses grandes lunettes noires. Elle se mit à farfouiller dans quelques étalages quand elle se rendit compte que Silfin avait arrêté de la suivre…
Elle déglutit et se mit à paniquer, cherchant des yeux le chat aux grandes oreilles et elle ne le trouva pas. Elle paniqua carrément, se mit à respirer mal. Elle allait se perdre, c’était certain. Si Silfin n’était pas tout près d’elle, elle sentait que jamais elle ne trouverait le chemin qui la mènerait à King Cross, là où elle devait éventuellement retrouver son père. Elle cria légèrement et se mit à marcher dans la foule…
Le Fléreur, lui, était partit sur la piste d’une chouette qui sentait tellement bon… Silfin se dépêcha et vit le petit oiseau… sur l’épaule d’un jeune homme. Il grogna en regardant la chouette, ramassant ses fesses contre le sol, prêt à bondir…
Puis Teddy le vit… Elle fonça sur lui alors qu’il fonçait sur le jeune homme à la chouette et… ce fut le désastre.

C'était déprimant. Oh oui que c'était déprimant, comme chaque année, de devoir aller faire ses courses pour la rentrée scolaire dans le chemin de traverse. C'était bientôt le premier Septembre et cela se sentait à plein nez. Pour Akiro, la rentrée, c'était quelque chose d’infiniment complexe. Pour faire court, c'était aussi son anniversaire, d'où son attitude totalement blasée lorsque l'on lui parle de ce genre d’événement. On voyait déjà à sa tête que cette date pour lui ne signifiait rien mais en même temps, signifiait beaucoup. Et aujourd'hui à la vue de la rentrée, le jeune homme avait été obligé d'aller au chemin de traverse.

Son père pour une fois avait un jour de congé et l'avait accompagné. Ils avaient acheté les affaires scolaires ensembles, comme chaque année, et Elliot avait continué à déconner, même si son fils n'était pas vraiment d'humeur -cela dit, il arrivait quand même à déconner aussi-. Après avoir acheté toutes ces fournitures, Akiro et son père se séparèrent chacun de leur côté pour profiter du chemin de traverse en lui même. Et là le jeune homme souris. Car le chemin de traverse, ce n'était pas qu'un endroit où résidait des magasins entiers de fournitures scolaires pour l'école. Non, il y avait aussi des boutiques en tout genre, comme des magasins de bonbons, des magasins de farce et attrape … c'est pour cela que ce lieu, tout du long de l'année, était plutôt animé, surtout dans l'allée principale.

Comme d'habitude, l'allée grouillait donc de monde. Des personnes de tout à âge, notamment des familles, marchaient, parlaient entre eux et entraient dans des boutiques en tout genre. Du côté d'Akiro … eh bien lui il se contentait de se laisser porter par ses pas. Il alla dans le « Sucroloin », une très bonne boutique de sucreries où travaillait le père d'une amie de Thomy et acheta quelques bonbons, alla dans un magasins pour les animaux et prist des graines pour Cassiopée au « Frog ate my fairy »… bref tout un tas de choses comme les autres. En cela il s'agissait d'une journée banale. Banale sous toutes les coutures … pour l'instant. Car oui il allait se passer quelque chose. Et la chouette blanche, perchée sur les épaules de son maître l'avait pressentie.

Alors que Akiro marchait tranquillement, il ne se doutait pas de se qu'il se passait derrière lui. Cassiopée en revanche, grâce à ses instincts animal, pressentie ce qui allait arriver : un fléreur bondit d'un seul coup pour attraper Cassiopée et certainement la manger après. Du moins essayer de la manger. Mais Cassiopée s'envola de justesse, sans avoir pu prévenir son maître … qui se prit un fléreur enragé sur l'épaule. Il failli hurler, et cria juste de surprise, un cri qui retenti probablement dans toute la rue. C'est que ça faisait super mal ! Le jeune homme avait du faire un bond de quelques centimètres pour que les gens aux alentours tirent une tête d'ahuri. Il serra fort sa lèvre et prit soudainement le chat par le col.

Akiro ; « Eh on se calme ! C'est que tu fais vraiment mal tu sais ! »

Pendant ce temps là, Cassiopée était allée se percher en haut d'un bâtiment, un peu effrayé par le fléreur. Mais elle s'en voulait de le pas pouvoir défendre son maître … aussi est-ce pour cela qu'elle s'approcha tout de même doucement. Akiro n'avait mit que des affaires légères ce jour là : une chemise blanche à manche court et un jean avec des basket, classique quoi. Et du coup, les griffes avaient légèrement déchiré sa chemise … et transpercé sa peau. Il reposa le félin à terre et soupira légèrement.

Akiro ; « Bon sang … je n'ai vraiment pas de chance avec les animaux. Je me demande ce que je vous ai fait pour m'attirer tant de haine... »

Messages : 5 Date d'inscription : 07/08/2011

Teddy porta sa main à sa poitrine, apeurée pour le jeune home qui venait de se faire attaquer par son animal de compagnie. Elle s’avança dans la cohue et tendit la main pour reprendre son chat, le sourire aux lèvres en l’entendant et en voyant sa réaction avec son Fléreur. Il aurait pu rager contre lui et le lancer à l’autre bout de la rue, mais il n’en avait rien fait. Elle sourit encore et prit son chat contre elle et regarda le jeune homme.

- Je ne crois pas que la haine soit dirigée envers toi, mais plutôt envers ton poulet…

Elle pointa la chouette. Elle sourit, C’était l’une des races favorites de sa grand-mère, oui celle qui était devenue zinzin. Elle ricana et frotta sa tête contre celle de Silfin. Le Fléreur, quant à lui, grimaça en sentant la caresse de la joue de Théodora. Il ne faisait qu’acter, parce qu’au fond, il aimait bien ses caresses. Elle regarda Aki et s’approcha en soupirant :

- Je suis désolée pour ton épaule. Et pour ta chouette traumatisée. Et pour le choc nerveux que tout ça a dû causer hein…

Elle haussa les épaules et rougit un peu. Puis elle tendit la main et dit d’une voix ferme et droite :

- Théodora Whately… Et toi?

Elle pinça les lèvres et déposa Silfin d’une main maladroite, gardant son autre main disponible pour la poignée de main éventuelle. Elle regardait autour, comme quand elle était avec son père. Puis elle regarda Akiro. Il était mignon, il fallait le dire. Elle l’avait déjà vu dans les couloirs de l’école Poudlard mais n’y avait jamais vraiment porté attention. Elle cru se souvenir qu’il était d’un an son aîné. Elle pencha al tête. Il était Griffondor, comme elle. Peut-être que de se connaître ne serait pas une mauvaise chose, peut-être en serais-ce même une bonne.
Elle joua avec sa chemise et pencha la tête, tout se passait vite, mais intérieurement, tout était lent. Ça lui arrivait souvent de penser au ralenti. Et c’était ce qui arrivait. Elle sentit les gens autour d’elle reprendre lentement leur court normal alors qu’elle attendait qu’il lui tende la main à son tour. Le chemin de traverse était tellement animé, vif, joyeux, tout y était beau tout en étant affreux, bien sur. C’était en fait le propre du monde magique, selon ce qu’elle avait pu en voir. Tout était fantastiquement magnifique tout en étant tellement étrange que c’en était presque laid.

Elle froissa le nez, en pleine perte de l’esprit. Oui, ça lui arrivait souvent de se perdre, même parfois de se perdre dans son esprit et c’était ce qui était sur le point de se passer. Mais elle se rattrapa au dernier moment et reprit son sourire. Elle joua sur ses jambes, d’une à l’autre.

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