Linaria Pollux Occuria

Linaria est un nom de demoiselle, un nom qui reflète l'élégance et la féminité d'une descendante de bonne famille. Soit, on s'est bien souvent demandé pourquoi on avait affublé à ce si ravissant prénom, une enfant aussi hirsute et mal léchée que la jeune héritière des Occuria. Fantaisie de sa mère qui tenait absolument a perpétrer la tradition familiale, à savoir donner à chaque fille un nom de fleur. Malheureusement pour elle, sa progéniture n'était en aucun cas bouleversée par la saison des fleurs. Bien au contraire, l'idée de s'émouvoir devant un baisé langoureux, d'attendre le prince qui la portera tendrement contre son cœur chevaleresque, toutes ces conneries fleurs bleus que s'imaginent les jeunes ladies de la sorcellerie n'ont guère toucher la fluette Linaria, malgré ce prénom des plus insufflateurs. Depuis l'enfance elle fit preuve d'autant d'application qu'il le fallut, si ce n'est plus, pour prouver un peu plus chaque jour qu'elle n'avait rien d'une fleur, et cela, sans se forcer. Son père quant à lui, moins regardant, s'était contenté d'accorder à sa mère le choix du premier prénom, plaçant à la suite de ce dernier, quelque chose qu'il avait jugé très convenable aux vus de la trogne de son nourrisson, à savoir le drôle de sobriquet qu'est Pollux. Malgré ce que l'on aurait pu imaginer après avoir écouté cette petite anecdote, ce n'est pas sa mère qui s'occupa d'elle lorsqu'elle était crevette, mais bien son géniteur mâle, qui malgré son important travail au ministère de la magie, trouvait tout de même le temps de lui préparer des biberons tièdes et des bouillie de carottes, quitte à l'emmener avec lui au bureau. Aussi loin qu'elle eut put tenter de s'en rappeler, Linaria avait toujours un souvenir plus maternel des secrétaires de son père que de sa propre génitrice. Et plus de la moitié de ces secrétaires étaient des hommes. Ce seul fait est responsable d'une grande partie du caractère actuelle de la jeune fille. Cela ne se remarque pas tout de suite mais le dévouement des plus totales quant à l'idée de faire de sa passion, à savoir les créatures magiques, son métier dans lequel elle excellera d'une façon tout à fait luisante, devenant ainsi la sorcière la plus haut placé dans ce domaine, est directement lié au souvenir d'un père digne, noble, changeant une couche pleine de caca sur un bureau recouvert de papiers administratif. Hirsute et mal léchée, disait-on plus tôt, il est vrai que d'un naturel très chaotique, elle n'a jamais aimé s'adonner à l'action de faire plaisir. De tout temps l'enfant, sans pour autant se montrer bruyante, bien au contraire toujours très discrète, n'a jamais aimé faire que ce qui lui faisait plaisir à elle. Lorsqu'il s'agit de son temps libre ses préférences passaient et passent encore avant celles de qui que ce soit, après tout il s'agit tout de même de sa vie et elle ne vivra qu'une fois. Ainsi on avait affaire à une enfant qui, sans pour autant se montrer vulgaire, savait être très désagréable, malpolie et parfois même un tantinet hautaine avec qui ne méritait pas son attention et son affection. Si aujourd'hui, avec les années et le gain de maturité qu'elles lui ont apportés, elle est plus ouverte à tous et à chacun, à l'époque il n'y avait que le cercle familiale qui avait droit à sa sympathie. Désormais plus calme, car elle a réussi à canaliser toute son énergie superflue dans l’exercice de ses passions, elle continu à ne pas faire parler d'elle malgré ses actes bien souvent au-dessus des lois. Mademoiselle Occuria a par bien des reprises, briser le règlement ça et là afin d'arranger ses petites affaires. Aux yeux de tous elle est une jeune fille calme bien que peu sérieuse et plutôt égoïste sous certains aspects. Elle n'a aucun problème avec le fait de partager sa nourriture, ses cours ou l'addition, c'est sur le principe du sacrifice de soit qu'elle se montrera toujours un peu égoïste, surtout lorsqu'il s'agit de ses choix de vie. S'ils n'arrangent pas les autres, et bien ... et alors ? Elle a un but, et elle compte bien l'atteindre, sous ses vagues sourires de sympathie mollassonne et derrière ses piques verbaux qui ont si souvent fait pleurer les demoiselles qui venaient se repoudrer le nez en vomissant ragots et autres potins dans les toilettes alors qu'elle s'y trouvait également. Elle n'a rien contre les potins en eux-même, elle apprécie simplement l'idée de faire remarquer à ceux qui les rependent qu'ils valent à peine mieux que ces gens dont ils parlent, à peine, c'est à dire juste la taille du crottin de cheval ailé sous les souliers du garde forestier. Oui, elle est très crue, c'est blessant mais certaines personnes pensent qu'il s'agit d'une qualité, ces personnes-ci deviennent généralement ses amis, car malgré tout cela, elle n'est pas si regardante au sujet des autres, leurs paroles et leurs actions seront la véritable base de son jugement. Elle ne fait guère attention aux sang-mêlé ou au sang de bourbes, ce qui est plutôt étrange de la part d'une sang-pure. Non elle, ce qui l’intéresse chez quelqu'un c'est son caractère, rien d'autre. Par contre les moldus non ... non. Elle a un blocage, une sorte d'angle-mort mental en ce qui concerne les moldus sans pouvoirs, c'est ... un véritable brainfreeze. Elle ne peut juste pas leur adresser la parole directement. Trop bizarres, elle comprend pas.

☞ premier chapitre : Un vingt-cinq mars, alors que je printemps revenait avec lenteur, un nourrisson engloutit pour la première fois une grande gorgée d'air avant de l'expirer en un râle d'affirmation de soi. « Coucou, c'est moi, j’existe. » Sa mère était une très belle femme, poser les yeux sur elle donnait immédiatement l'impression de contempler une fleure, si bien qu'on aurait souhaiter pouvoir en humer le parfum. Son père quant à lui, était un homme calme, beaucoup trop calme pour un jeune père qui tenait contre son torse son premier enfant. Leur progéniture était une demoiselle, aussi cherchaient-ils un prénom à offrir à cette dernière, faute d'avoir préparer quoi que ce soit durant la pénible grossesse. Madame y mettait du cœur, et beaucoup de sérieux, aussi insista-t-elle graaaandement pour que l'enfant honore la tradition familiale maternelle en portant un nom de fleure. « Linaria » avait-elle proposé avec fermeté. Monsieur se contenta de fixer la larve qui remuait mollement contre sa poitrine, bien installée dans le creux de ses bras. Il se hocha la tête sans plus de conviction, visiblement peu intéressé par le sujet. Lorsque la fiche de naissance pointa le bout de son nez, c'est ce-même père désintéressé qui, inscrivant lettre par lettre le prénom choisi par son épouse, tourna une dernière fois le regard vers le bébé, avant de sourire bêtement et d'ajouter à la suite du très esthétique « Linaria » un « Pollux » tout a fait jouissif, qui le fit rire en coin des heures durant. C'est qu'il a une trogne à porter un nom de ce genre le machin, pensait-il depuis le tout début de son commencement.



☞ deuxième chapitre :Cinq ans plus tard, fatalement. Âgée de tout juste cinq petites années, Linaria Pollux Occuria voyait les adultes remuer autour d'elle. Une sorte de danse, désarticulée, colérique, accompagnée d'une mélodie épouvantable. Les secrétaires de papa courraient à droite puis à gauche, avec toujours plus de papiers dans les mains. Grand-mère était là et tournait en rond, frappant sa lourde et luxueuse canne en fer forgé contre le tapis qui recouvrait le parquet du bureau. Assise au centre de ce même tapis, l'enfant fabriquait un avion en papier, faussement concentrée sur son oeuvre, elle levait très régulièrement les yeux en dirrections des diverses personnes présentent dans la pièce. Dans son dos, assit à son bureau, son père, Cidolfus Occuria, dit Cid, lisait calmement un dossier aussi lourd que trois brique, de petites lunettes de repos sur le nez.

- Je t'avais prévenue de ne pas épouser cette trainée !

Grand-mère hurlait de plus en plus fort. Que fait-elle là d'ailleurs ? Elle n'avait rien à faire dans le bureau de papa, même si elle était sa mère elle n'avait aucun droit d'entrer dans cette partie du ministère. Certes la situation se voulait un peu ... particulière. Maman quittait papa, ils divorçaient et, bien évidemment, la dame réclamait se qui lui revenait avant de partir. L'argent n'était pas son fort, aussi avait-elle plus d'or qu'il ne lui en fallait pour deux vie, non ce qu'elle désirait était bien plus mesquin ... une vieille relique de famille, un objet rare que peu de gens possédait et dont les gobelins pouvaient deviner la valeur rien qu'à l'odeur. Mais pas son enfant. Ça non, Cid pouvait le garder, il s'est était toujours très bien occupé tout seul jusqu'ici, il n'aurait aucun mal à continuer.

- Maman, pas devant Popol.

Popol, tel était l'affectueux petit surnom que lui donnait son père. Aussi douteux pouvait-ils être, lorsqu'elle l'entendait elle se reconnaissait immédiatement et ne pouvait s'empêcher de lever les yeux vers son géniteur. Lui-même le savait, que l’ancêtre insulte la génitrice n'avait aucune forme d'importance aux yeux du mouflet. Linaria possédait si peu de souvenir de sa propre mère qu'elle oubliait constamment de quelle couleur était ses cheveux et n'osait même pas prétendre se rappeler d'un seul des traits de son visage. Malgré ce que l'on aurait pu croire le jour de sa naissance, sa mère s'ennuya d'elle si vite que son père pourtant très occupé avec son travail au ministère, dû l'assumer à plein temps. Changer des couches pleines de sels et d'urine sur un splendide bureau vernis, recouverts de paperasses administratives de la plus haute importance, ça craint. Pourtant aux yeux de l'enfant, l'homme était le meilleur des pères, aussi n'avait-elle jamais réclamé sa mère, les secrétaires s'occupant suffisamment bien d'elle à son goût.

- Tout de même monsieur, perdre les papiers de votre divorce, ce n'est pas sérieux.

Cracha un des jeunes hommes qui virevoltaient dans la pièce depuis des heures maintenant. Car oui, beaucoup des secrétaires ici étaient des hommes, et restaient de meilleures maman que sa propre créatrice, triste en un sens, hilarant dans un autre. Soulevant ses lunettes de son nez afin de se frotter les yeux du bout des doigts, le grand patron laissa échapper un large bâillement. Inconsciemment, sa fille le mima et se mit à bailler à son tour, lâchant son superbe avion en papier afin de se frotter les yeux. S'étant appliquée à lancer un sortilège à ces bouts de papier, elle fut des plus heureuses en rouvrant les paupières, s’apercevant que ce dernier avait fonctionné : tous ses petits pliages s'étaient envolés et planaient dans la salle.

- Je les ai pas perdu, regarde, la gamine jouait avec.

Passant les mains derrière la tête, Cid s'adossa à son confortable fauteuil dans l'espoir de reposer son dos. Pendant ce temps, déprimés, les secrétaires s'étaient mis à courir après les bouts de papiers animés, fermant toutes les issues de la pièces, suivit de la grand-mère qui, tendant les bras vers le plafond, avait l'air totalement crétine. La voir remuer ainsi faisait sourire sa petite fille qui ne pouvait s'empêcher de l'imaginer en train de danser avec des maracasses. Ouvrant un œil qu'il dirigea vers sa progéniture riarde, puis vers les précieux papiers volant, il se contenta de la complimenter sur le sort qu'elle venait de réussir, s'amusant alors de la teinte rose et du sourire stupides qui étaient apparus sur son visage.

☞ pseudo : La Fille. ☞ âge : Non, personne sait compter jusque là ! ☞ où as-tu découvert le forum : Akiro spotted. ☞ note graphisme : Je vais pas me permettre de noter les autres aux vues des crottes que je pond. Cela-dit c'est un peu ... simpliste. Et les couleurs, bien que reposante, sont un chouïa fades ... ☞ note de présence : Etant donné que j'ai plus d'ordi à moi et qu'actuellement je squatte ... je peux pas dire, mais au grand minimum deux jours par semaine pour sûr. ☞ note de roleplay : C'est pas à moi de me noter, j'en suis incapable, j'aime pas mon style d'écriture, il est bâtard, ni amusant ni prenant.

☞ suggestions : Je propose qu'au prochain changement de thème AKIRO WHEELER se tape la corvée du thème, ahah !
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